L’Iran affirme que les bases militaires de Nevatim et du mont Hermon étaient visées – médias
Un article publié par l’agence de presse gouvernementale iranienne Students News Agency (ISNA) affirme que l’attaque menée par Téhéran la nuit dernière visait la base aérienne de Nevatim et une installation militaire sur le mont Hermon.
Selon l’article non signé, qui semble refléter la ligne du parti du régime sur l’attaque, Nevatim a été visé parce que, selon Téhéran, un assaut meurtrier contre le consulat du pays à Damas au début du mois a été lancé à partir de cette base.
Téhéran affirme qu’un site de renseignement militaire situé sur le mont Hermon était également visé et que l’attaque se voulait également une réponse aux attaques israéliennes menées depuis des années contre les positions iraniennes en Syrie.
« Les villes israéliennes n’étaient pas censées être visées par cette opération, bien que des citoyens israéliens aient vécu la pire nuit de leur vie », affirme l’auteur, qui ne mentionne pas la fillette de 7 ans, originaire d’une communauté bédouine, la seule Israélienne blessée physiquement, selon Israël.
Au lieu de cela, l’ISNA affirme que « les missiles iraniens ont atteint les cibles prédéterminées. Cependant, Israël tente de minimiser les dégâts de cette attaque ».
L’article décrit l’attaque contre Israël, au cours de laquelle quelque 99 % des plus de 300 projectiles ont été abattus, comme une victoire majeure pour Téhéran, et l’affiche à côté d’une photo retouchée de l’activité de la défense aérienne au-dessus du Dôme du Rocher.
Les informations selon lesquelles les États-Unis ne se joindraient pas à une contre-attaque israélienne sont considérées comme un signe que l’Iran a fait ses preuves et que, désormais, même Washington ne veut plus s’en mêler.
« Cette opération a élevé le niveau de dissuasion de la République islamique d’Iran et même les appels répétés des responsables occidentaux pour dissuader l’Iran de répondre à Israël n’ont servi à rien », peut-on lire.
L’article insiste également sur les menaces, citant notamment le chef de l’armée de l’air iranienne, le général de division Ali Bagheri, qui affirme que l’Iran aurait pu monter une attaque dix fois plus importante, mais qu’il n’avait pas encore l’intention de foncer tête baissée.