Smotrich rejette les appels des États-Unis à verser les recettes fiscales de l’AP
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich rejette les appels de l’administration Biden à libérer les recettes fiscales qui appartiennent à l’Autorité palestinienne.
« J’entends que certains pensent que pendant que nos soldats et commandants héroïques sacrifient leur vie pour la défense de la patrie, nous devrions transférer de l’argent à cet ennemi méprisable en Judée et Samarie », a tweeté M. Smotrich, en joignant un article qui cite le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas disant que le « peuple palestinien n’agitera pas un drapeau blanc ».
« Nous ne répéterons pas les erreurs et les hypothèses que nous avons chèrement payées », ajoute M. Smotrich.
Le ministre des Finances a, par le passé, appelé à la dissolution de l’Autorité palestinienne. Dans le passé, il a décrit le Hamas comme un atout par rapport à l’Autorité palestinienne, qu’il préférait faible afin de limiter la pression exercée sur Israël pour qu’il engage des pourparlers diplomatiques.
M. Smotrich a déclaré lundi qu’il avait demandé au ministère d’interrompre le transfert de fonds à l’Autorité palestinienne et qu’il invitait le cabinet à réévaluer sa politique en la matière, à la lumière de ce que M. Smotrich qualifie de « soutien » de l’Autorité palestinienne à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre.
Ces fonds font partie des droits de douane qu’Israël perçoit au nom de l’Autorité palestinienne. Israël a déjà procédé à de telles déductions par le passé, à la suite d’une loi de 2018 citant le paiement par l’AP d’allocations aux terroristes et à leurs familles. Mais il n’applique que partiellement cette politique, car les responsables sont parfaitement conscients que l’AP est dangereusement proche de l’effondrement financier.