Israël en guerre - Jour 465

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Macron, aux côtés de Rivlin : l’Iran doit cesser de violer l’accord nucléaire

Le chef d'état-major israélien a déclaré au président français que le Liban est "captif" du Hezbollah et qu'Israël "a des milliers de cibles" à viser en cas de représailles

Le président israélien Reuven Rivlin reçu à l'Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, le 18 mars 2020. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)
Le président israélien Reuven Rivlin reçu à l'Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, le 18 mars 2020. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)

L’Iran doit cesser d’accroître la pression en multipliant les violations de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, a déclaré jeudi le président français Emmanuel Macron, en compagnie de Reuven Rivlin, le président d’Israël.

« L’Iran doit cesser de détériorer une situation nucléaire des plus graves par l’accumulation des violations des accords de Vienne », a-t-il déclaré à la presse.

L’Iran « doit faire les gestes attendus et se comporter de manière responsable », a-t-il ajouté, plaidant pour une résurrection de l’accord de 2015 contrôlant les activités nucléaires iraniennes, mais en y ajoutant le contrôle de « l’activité balistique de l’Iran dans la région », ce à quoi Téhéran est catégoriquement opposé.

L’accord signé par l’Iran à Vienne en 2015 avec les grandes puissances (États-Unis, Chine, Russie, Allemagne, France, Royaume-Uni) ainsi que l’UE, et auquel était opposé Israël, vise à empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, avec de strictes limites à son programme nucléaire censé demeurer exclusivement civil et pacifique. La communauté internationale avait en échange levé ses sanctions économiques contre l’Iran.

Le voyage de trois jours de Rivlin en Allemagne, en France et en Autriche survient alors que l’observatoire sur le nucléaire des Nations unies s’efforce de sauver l’accord signé en 2015. L’Allemagne et la France sont tous deux signataires du JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action), qui a offert à l’Iran un allègement des sanctions imposées à la République islamique en échange d’une limitation de son programme nucléaire.

Sous l’administration de Donald Trump, les États-Unis ont quitté l’accord en 2018 et lancé une campagne de « pression maximale » en rétablissant puis en intensifiant les sanctions américaines contre Téhéran, accusé de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil.

Depuis, Téhéran, qui nie avoir de telles intentions, a affirmé avoir repris ses activités d’enrichissement de l’uranium à hauteur de 20 % et le nouveau président Joe Biden a ouvert la voie à des pourparlers pour un nouvel accord sur le nucléaire iranien, mais Téhéran et Washington exigent chacun l’un de l’autre de faire les premiers pas et la situation est bloquée.

« La France est pleinement mobilisée en vue de la relance d’un processus crédible pour trouver une solution à cette crise », a déclaré Emmanuel Macrin, jeudi. « Ce qui implique de retrouver un contrôle et un pouvoir de supervision de l’accord nucléaire conclu avec l’Iran, tout en y intégrant le contrôle des activités balistiques iraniennes dans la région. »

Rivlin, qui a effectué sa tournée européenne aux côtés du chef d’état-major Aviv Kohavi, a souligné la menace représentée par le programme nucléaire iranien lors de ses rencontres avec les dirigeants autrichien et allemand, au début de la semaine.

Le président Reuven Rivlin, à gauche, arrive en Allemagne au début d’un voyage diplomatique en Europe aux côtés du chef d’état-major Aviv Kohavi. (Crédit : Amos Ben Gershom/GPO)

Rencontrant Macron après Rivlin, Kohavi a dit au président français que le Liban était « captif » du groupe terroriste du Hezbollah, qui est soutenu par l’Iran.

« Le Hezbollah, aujourd’hui, a des centaines de milliers de missiles et de roquettes situés au cœur des populations civiles et qui visent délibérément à blesser des citoyens israéliens. L’armée israélienne fera tout ce qui est nécessaire pour empêcher cela », a dit Kohavi à Macron, selon un communiqué de l’armée israélienne.

Le chef de l’armée a averti qu’Israël avait des milliers de cibles sélectionnées au Liban.

« Nous n’hésiterons pas à attaquer », a affirmé Kohavi.

Le chef d’état-major Aviv Kohavi, à gauche, avec le président français Emmanuel Macron (2e à droite) et le président Reueven Rivlin, à droite, à Paris, le 18 mars 2021. (Crédit : Amos Ben Gershom, GPO)

Il a aussi indiqué que le Liban était responsable de ce qui survient au sein de ses frontières et que la République islamique endosserait la « pleine responsabilité » d’une éventuelle agression du Hezbollah à l’encontre d’Israël.

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