Manifestations anti-refonte 2023 : Abandon des charges contre les policiers accusés de violence
Le Département des enquêtes internes de la police a innocenté le surintendant principal Yaïr Hanouna et d'autres policiers de Tel Aviv mis en cause dans trois affaires distinctes
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
Le Département des enquêtes internes de la police (PIID) a annoncé jeudi qu’il avait clos son enquête sur le surintendant principal Yaïr Hanouna et d’autres policiers de Tel Aviv au sujet de leurs actions lors des manifestations anti-gouvernement dans la ville blanche en mars et juillet de l’année dernière.
Selon le PIID, les preuves, y compris les vidéos, recueillies suite à un dépôt de plainte ont démontré que l’affirmation du plaignant selon laquelle il avait été agressé par plusieurs policiers qui l’avaient frappé alors qu’il était menotté, n’était pas vraie.
Le PIID a déclaré que les vidéos de l’incident diffusées par les médias avaient été montées de manière sélective « pour déformer l’incident » et que le plaignant, Amitaï Aboudi, avait « violé l’ordre public » en tapant du pied un objet en direction d’un canon à eau et en résistant à son arrestation d’une manière « qui a justifié l’usage de la force par les officiers de police ».
Dans un autre incident, le PIID a déclaré que le plaignant, Omer Gat, a refusé les injonctions répétées de la police de quitter le site, y compris par Hanouna, il a été « arrêté légalement avec l’utilisation d’une force raisonnable », qui n’a en aucune façon blessé Gat.
Dans le troisième incident, le PIID a estimé que l’arrestation avait été légale après que le plaignant, Uri Bichonski, avait tenté de mettre le feu à un objet sur l’autoroute Ayalon et avait ensuite pris la fuite pour éviter d’être arrêté.
Le PIID a déclaré qu’aucune preuve n’avait été trouvée pour attribuer une blessure subie par Bichonski alors qu’il fuyait la police aux officiers qui l’ont arrêté.
La décision de clore ces enquêtes survient après que le PIID a inculpé cinq autres officiers pour avoir lancé des grenades incapacitantes en direction de manifestants lors d’un rassemblement anti-gouvernement en mars 2023, en violation du protocole de la police.