Nasrallah rencontre les chefs terroristes palestiniens
Le chef du Hezbollah, Saleh al-Arouri, et le secrétaire général du Jihad islamique palestinien, Ziyad al-Nakhala, réitèrent leur position sur "l'ennemi sioniste"
Le chef du groupe terroriste Hezbollah a rencontré les chefs des organisations terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien samedi, alors que les tensions entre Israël et l’organisation terroriste chiite libanaise, supplétif de l’Iran, se sont intensifiées et qu’Israël a averti ces dernières semaines qu’il attaquerait les terroristes « où qu’ils soient » au lendemain de plusieurs attaques terroristes meurtrières perpétrées récemment en Cisjordanie.
Hassan Nasrallah a rencontré Saleh al-Arouri, chef adjoint du politburo du Hamas, et Ziad al-Nakhala, secrétaire général du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, au Liban, pour une réunion sur « les derniers développements politiques, et plus particulièrement ceux concernant les Palestiniens », a rapporté samedi la Treizième chaîne israélienne, citant un communiqué conjoint des groupes terroristes.
« Les trois groupes ont fait une évaluation concertée de la situation en Cisjordanie, du renforcement de la résistance [contre Israël], ainsi que des dernières menaces israéliennes », selon le reportage.
Les groupes ont réitéré, dans leur communiqué, leur « position fixe et ferme » face à la lutte « contre l’ennemi sioniste, l’occupation et l’importance de la coordination et des contacts quotidiens entre les mouvements de résistance, en particulier dans les Territoires palestiniens et au Liban ».
Le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir-Abdollahian, est également allé au Liban où il a rencontré Nasrallah, selon les informations de la chaîne de télévision.
Les réunions ont eu lieu près d’une semaine après l’avertissement du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui a déclaré que « le Hamas et les autres mandataires iraniens comprennent très bien que nous lutterons par tous les moyens contre leurs tentatives d’utiliser le terrorisme contre nous – en Judée et Samarie, à Gaza et partout ailleurs », faisant référence à la Cisjordanie et à l’enclave côtière palestinienne gouvernée par le Hamas. « Quiconque tente de nous nuire, quiconque finance, organise et envoie des terroristes contre Israël en paiera le prix fort. »
מנהיג חיזבאללה, חסן נסראללה, נפגש עם מנהיג הגי'האד האסלאמי זיאד נח'אלה וסגן מנהיג חמאס סאלח אלעארורי. בהודעה שהפיצה מחלקת ההסברה של ארגון הטרור נמסר כי: "הוצגו ההתפתחויות המדיניות האחרונות ובייחוד בפלסטין ובוצעה הערכת מצב משותפת"@HaimOmri pic.twitter.com/0ljVbFCA6g
— כאן חדשות (@kann_news) September 2, 2023
Les termes « partout ailleurs » et « mandataires iraniens » utilisés par le Premier ministre font écho à des remarques similaires qu’il a récemment formulées et qui ont été interprétées comme signifiant que la réponse d’Israël aux attaques terroristes pourrait inclure des actions au-delà de ses frontières, de la Cisjordanie ou de la bande de Gaza.
Les déclarations de Netanyahu font suite aux menaces d’escalade proférées le week-end dernier par al-Arouri, basé au Liban, qui a déclaré à un média libanais que tout assassinat ciblé par Israël de dirigeants du groupe terroriste déclencherait une « guerre régionale« .
Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet dimanche dernier, Netanyahu a déclaré qu’il avait « entendu le verbiage du haut responsable du Hamas, al-Arouri, depuis sa cachette au Liban. Il sait très bien pourquoi lui et ses collègues se cachent ».
La frontière nord entre Israël et le Liban est également le théâtre de tensions latentes, en raison d’une série d’actions menées par le Hezbollah considérées par Israël comme des provocations.
La semaine dernière, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté le maintien du mandat de sa force de maintien de la paix dans la zone frontalière, connue sous le nom de FINUL.