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Netanyahu en Une du Time, pour qui il « teste les limites du pouvoir »

Le magazine interroge le Premier ministre sur les enquêtes pour corruption, l'Iran et sa relation tendu avec les Juifs américains

La couverture du Time Magazine du 22 juillet 2019, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le titre, "Les forts survivent".
La couverture du Time Magazine du 22 juillet 2019, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le titre, "Les forts survivent".

Le magazine Time a de nouveau mis le Premier ministre Benjamin Netanyahu en Une. Ce dernier sera ainsi sur la couverture de l’édition du 22 juillet.

Notant que le 17 juillet Netanyahu « surpassera David Ben-Gurion, celui que l’on peut appeler le père fondateur d’Israël, en devenant le premier Premier ministre le plus longtemps en poste de toute l’histoire d’Israël », l’intervieweur, Brian Bennett, écrit que le futur de l’État juif « reste hypothéqué par l’approche de Netanyahu du pouvoir ».

L’article est moins flatteur que la dernière fois que Benjamin Netanyahu était en une du magazine en 2012, pour une interview principalement favorable qui le présentait comme le « Roi Bibi ».

« Dans le pays, beaucoup d’Israéliens s’inquiètent des efforts de Netanyahu pour rester au pouvoir », explique le journaliste aux lecteurs. « Ces tentatives donnent l’impression, déjà formulée par ses détracteurs, que le Premier ministre israélien a épousé le même autoritarisme populiste émergeant ailleurs dans le monde. »

Le Time a mis Israël en Une à quelques occasions ces dernières années, en général pour le critiquer. La Une de septembre 2010 était titrée, « Pourquoi Israël ne s’intéresse pas à la paix ». Une édition d’août 2012 s’était penchée sur une bataille pour le contrôle d’un quartier de Jérusalem.

La dernière Une est de la même, citant « un concert croissant de critiques » qui « ne condamne pas seulement Netanyahu pour sa complaisance personnelle mais aussi parce qu’il nuit à la démocratie israélienne ».

L’article décrit les prochaines élections du 17 septembre comme un référendum mesurant son « rôle autoproclamé de protecteur d’Israël, ‘l’indispensable Netanyahu’, contre la ‘fatigue Bibi' » selon les mots-même de l’ancien ambassadeur américain dans le pays, Dan Shapiro.

Dans un communiqué de presse publié hier, veille de la parution du numéro en question, l’hebdomadaire centenaire a cité Netanyahu démentant les soupçons de corruption pesant sur lui, assurant que ses partisans avaient été « galvanisés » par la conviction que ces allégations sont fausses. Il a également soutenu avec insistance qu’il n’était pas le personnage clivant que l’on décrit « dans certains cercles ».

Interrogé sur son rôle dans l’éloignement croissant entre Juifs américains et Juifs israéliens — une accusation souvent formulée ces dernières années après ses relations tendues avec Barack Obama et son enthousiasme dithyrambique de Donald Trump — le chef du gouvernement a réfuté.

« Je ne pense pas avoir été une personnalité polarisante du tout… On me décrit souvent comme cela dans certains cercles, mais ce n’est pas vrai. Cela ne reflète pas mon inclination de fond. Je veux que chaque Juif se sente lui en Israël ».

La couverture du Time Magazine du 22 juillet 2019, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le titre, « Les forts survivent ».

Il a défendu l’administration de Trump et sa politique plus belliqueuse en Iran, qui a vu l’Amérique se retirer de l’accord nucléaire en 2015.

Lorsque le magazine lui demande si la politique iranienne de la Maison Blanche a menacé la sécurité de son pays, Benjamin Netanyahu répond « catégoriquement, non. Ce qui pose un risque à la sécurité d’Israël, c’est, un, le but de l’Iran, celui de posséder des armes nucléaires, qu’il envisage d’utiliser pour annihiler Israël. Et deux, leurs tentatives d’installer leur armée ou des bouts de leur armée en Syrie, en plein jardin d’Israël. »

L’interview aborde également les dernières initiatives de plusieurs États arabes sunnites visant à faire d’Israël un allié contre l’Iran, ainsi que les enquêtes pour corruption.

Ces dernières, insiste le Premier ministre, n’ont fait que le renforcer politiquement, « car les gens n’y croient pas. Ils pensent que ça a été mijoté, car il n’y a rien… Ça a galvanisé mes soutiens. »

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