Israël en guerre - Jour 469

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Netanyahu rend hommage à son « ami » Hosni Moubarak

Celui qui était vice-président quand Anwar Sadat a signé le traité de paix de 1979 avec Israël œuvrait pour la "paix" et la "sécurité", a déclaré le Premier ministre israélien

Benjamin Netanyahu et le président égyptien Hosni Moubarak au Caire, en juillet 2010. (Crédit : Moshe Milner/Government Press Office/Flash90)
Benjamin Netanyahu et le président égyptien Hosni Moubarak au Caire, en juillet 2010. (Crédit : Moshe Milner/Government Press Office/Flash90)

L’ancien président égyptien Hosni Moubarak, dont la famille a annoncé mardi le décès, était un leader oeuvrant à la « paix » et à la « sécurité », a écrit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

« Au nom des citoyens d’Israël et au nom du gouvernement israélien, je voudrais exprimer mon profond regret pour la disparition du président Hosni Moubarak. Le président Moubarak, mon ami personnel, était un leader qui a conduit son peuple à la paix et à la sécurité, à la paix avec Israël », a déclaré Netanyahu.

Moubarak était vice-président quand Anwar Sadat a signé le traité de paix de 1979 avec Israël.

« J’ai rencontré [Moubarak] à de nombreuses reprises, et j’ai été impressionné par sa dévotion et nous poursuivrons sur cette voie. Je veux aussi adresser mes condoléances au président Sissi, à la famille Moubarak et à la nation égyptienne. »

Le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a salué l’engagement pour la cause palestinienne de Moubarak.

Mahmoud Abbas a appris « avec grande tristesse » le décès de M. Moubarak et salue son engagement en faveur de la « liberté et de l’indépendance » du peuple palestinien, selon un communiqué diffusé par son bureau.

Selon les médias égyptiens, des funérailles militaires en l’honneur de M. Moubarak seront organisées mercredi.

Parmi les premières réactions à sa disparition, la présidence actuelle a publié un communiqué présentant ses condoléances à la famille de l’ancien autocrate, présenté comme l’un des « héros de la guerre d’octobre 1973 (NDLR: contre Israël) », durant laquelle il avait dirigé l’armée de l’air.

A l’autre bout du spectre politique, Mohamed el-Baradei, prix Nobel et figure de proue de l’opposition libérale à l’ancien autocrate, a également présenté ses condoléances à la famille du défunt.

Ayman Nour, opposant en exil en Turquie et ancien candidat à la présidentielle de 2012, a déclaré dans un tweet de condoléances « pardonner personnellement » l’ex-président Moubarak.

L’ancien commandant en chef, à la tête pendant 30 ans d’un régime marqué par les abus policiers et la corruption, aura été le premier président du pays à être traduit en justice. Il a toutefois été blanchi de la plupart des accusations qui pesaient contre lui.

Ses ennuis judiciaires seront peu à peu éclipsés par l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans en 2012 et la destitution en 2013 du président Mohamed Morsi par le général Abdel Fattah al-Sissi, devenu président l’année suivante.

Au fil des années, l’aversion des Egyptiens pour l’ex-président s’est petit à petit muée en une sorte d’indifférence mêlée de nostalgie, son règne étant perçu comme une période de stabilité révolue.

Le maintien contre vents et marées des accords de paix conclus en 1979 avec Israël et sa réputation de « modéré » au sein du monde arabe ont valu à son régime autocratique les faveurs de l’Occident, en particulier des Etats-Unis, dont il est resté un allié indéfectible.

Lors de son règne incontesté jusqu’en 2011, l’ouverture économique adoptée durant les dernières années de son règne a valu à l’Egypte une amorce de décollage économique, mais aussi une aggravation des inégalités, du mécontentement social et de la corruption.

Moubarak s’est montré un adversaire résolu des jihadistes d’Al-Qaïda. Mais il n’a pas réussi à enrayer la montée des Frères musulmans.

Chef d’Etat égyptien resté le plus longtemps au pouvoir depuis l’abolition de la monarchie en 1953, il a maintenu en permanence l’état d’urgence.

Il échappera à plusieurs tentatives d’assassinat, notamment en 1995 à Addis Abeba, quand des assaillants coupent la route à son cortège et criblent de balles son véhicule blindé transporté spécialement du Caire.

« Alors que ma vie approche de son terme, grâce à Dieu j’ai la conscience tranquille et je suis content d’avoir passé (ma vie) à défendre l’Egypte », avait-il déclaré lors d’un de ses procès.

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