Omicron : bus et trains interdits à l’arrivée à Ben Gurion
Les voyageurs en provenance de l'étranger ne pourront quitter l'aéroport qu'en véhicule privé ou en taxi ; le dernier cas de nouvelle souche COVID-19 est arrivé d'Afrique du Sud
Le ministère des Transports a annoncé dimanche soir que les voyageurs arrivant de l’étranger ne seront pas autorisés à utiliser les transports publics desservant l’aéroport, un deuxième cas du variant Omicron du coronavirus ayant été détecté en Israël.
Les nouvelles règles de transport sont entrées en vigueur dimanche à minuit et toutes les personnes arrivant de l’étranger devront rester en quarantaine pendant au moins trois jours.
À partir de dimanche 18 heures, les personnes arrivant de pays « rouges » où le taux d’infection est élevé devront être placées en quarantaine dans des hôtels gérés par l’État, tandis que les autres seront autorisées à rentrer chez elles pour s’isoler.
La sortie de l’aéroport ne sera possible que par un véhicule privé, en étant récupéré par des proches, ou par un taxi, a précisé le ministère.
« L’idée est que les personnes en quarantaine ne puissent pas prendre les transports publics depuis l’aéroport », a déclaré le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash, à la radio de l’armée. « Chacun devra prendre une voiture ou un taxi seul ou avec sa famille ».
Ceux qui se rendent à l’aéroport pour un vol de départ pourront toujours le faire en bus, en train ou en taxi partagé.
Le ministère a déclaré qu’afin d’encourager les Israéliens se rendant à l’étranger à arriver à l’aéroport dans un véhicule privé, le prix des tickets de stationnement à long terme seront réduits de 50 %.
Les personnes voyageant à l’intérieur du pays, d’Eilat à l’aéroport Ben Gurion, seront prises en charge par une navette jusqu’à la gare Savidor de Tel Aviv, a indiqué le ministère des Transports.
Dans le même temps, il a été confirmé qu’une deuxième personne en Israël était porteuse du variant Omicron, a déclaré le ministère de la Santé.
Il s’agit d’une femme entrée récemment en Israël depuis l’Afrique du Sud, a précisé le ministère.
Citoyenne israélienne, âgée de 32 ans, elle avait été vaccinée trois fois, a rapporté la Treizième chaîne. Elle était en vacances avec son mari et son enfant, qui ont tous deux été testés négatifs pour le COVID, selon le reportage télévisé.
Plusieurs autres personnes soupçonnées d’être porteuses de la souche mutée attendent encore une confirmation définitive.
Des scientifiques d’Afrique du Sud ont révélé jeudi qu’ils avaient détecté un nouveau variant de la COVID-19 avec « un très grand nombre de mutations », rendue responsable d’une hausse « exponentielle » des infections dans ce pays.
Le nombre d’infections quotidiennes dans le pays le plus touché d’Afrique a été multiplié par dix depuis le début du mois.
En Israël, le ministère de la Santé a déclaré dimanche que le nombre de reproduction de base du coronavirus en Israël avait légèrement diminué pour atteindre 1,05. Connu également sous le nom de « nombre R », ce chiffre représente le nombre de personnes que chaque patient confirmé infecte, en moyenne. Tout chiffre supérieur à 1 signifie que l’infection se développe.
Les données publiées dimanche soir montrent que 170 personnes ont été diagnostiquées samedi, ce nombre représentant 0,51 % des plus de 35 000 tests effectués. Onze personnes ont été hospitalisées, dont 125 dans un état grave.