Variant Omicron : la Suisse fermée aux Israéliens
Toute personne en provenance d'Israël, de Belgique, de Hong Kong et de nombreux pays africains devrait avoir la nationalité ou un permis de séjour dans l'espace Schengen

La Suisse est devenue samedi la première nation à imposer de nouvelles restrictions aux Israéliens arrivant dans le pays, en interdisant l’accès à ceux qui n’ont pas de passeports européens. Cette décision fait suite à la découverte d’un cas du nouveau variant Omicron du COVID-19 en Israël, ainsi que de trois autres cas suspects, et à la crainte que d’autres cas puissent déjà se propager dans la population.
Le cabinet israélien chargé de la lutte contre le coronavirus devait se réunir samedi soir pour débattre des nouvelles restrictions à l’entrée sur le territoire. Le Premier ministre Naftali Bennett serait favorable à des restrictions strictes, tandis que d’autres ministres pencheraient pour une approche plus souple.
Omicron serait la souche la plus fortement mutée à ce jour du virus coronavirus, ce qui, selon les experts, pourrait signifier qu’elle se transmet plus facilement, bien qu’il ne soit pas encore clair si elle est plus dangereuse.
La Suisse a déclaré que toute personne cherchant à entrer dans le pays en provenance d’Israël, de Belgique, de Hong Kong et de nombreux pays africains devrait avoir la nationalité suisse ou un permis de séjour dans l’espace Schengen de l’Union européenne pour pouvoir entrer. Ils devront également présenter un résultat de test négatif et rester en quarantaine pendant 10 jours à leur arrivée.
« Cela s’applique également aux personnes vaccinées et aux personnes guéries », indique le communiqué de l’Office fédéral de la santé publique de la Suisse.