Orit, Rafi Svirsky, 70 et 71 ans : 3 enfants pleurent leurs parents ; le 4e a été tué à Gaza
Le couple divorcé vivait côte à côte au kibboutz Beeri où il a été assassiné, le 7 octobre
Orit et Rafi Svirsky, 70 et 71 ans, ont été assassinés par des terroristes du Hamas dans leurs habitations respectives du kibboutz Beeri, le 7 octobre.
Leur fils de 38 ans, Itay Svirsky, un ressortissant germano-israélien, a été pris en otage par le Hamas. Sa mort a été annoncée le 16 janvier, après 102 jours de captivité.
Le couple était divorcé mais il vivait côte à côte, dans le même quartier du kibboutz Beeri, et Itay leur avait rendu visite pour la fête de Simhat Torah. Des amis et des membres de leur famille ont déclaré qu’Orit, qui était née dans le kibboutz, et Rafi aimaient tous les deux la beauté et le calme de leur communauté.
La cousine d’Orit, Hadas Marom, a écrit sur Facebook, le jour de leurs funérailles : « Aujourd’hui, nous avons dit adieu, avec tristesse et avec douleur, à Orit et Rafi sur la terre qu’ils aimaient tant alors que le kibboutz qu’ils aimaient tellement a été détruit, sa population blessée au cœur ».
Orit était activiste de la paix et membre de l’organisation Women Wage Peace, qui a rendu hommage à « une femme aux multiples talents, avec des connaissances accrues dans de nombreux domaines et qui portait un grand intérêt à la musique, au bouddhisme et à l’art. Elle était une artiste talentueuse et créative, elle avait créé et cultivé un jardin spectaculaire aux abords de sa maison et elle avait fondé le musée d’art du kibboutz Beeri ».
Le groupe a noté qu’Orit « croyait de tout son cœur à la paix avec ses voisins palestiniens ». Elle avait assisté à un événement organisé par Women Wage Peace dans la région de la mer Morte trois jours avant sa mort.
Tamar Barkan s’est souvenue de Rafi, son ami, comme d’un homme « sérieux mais au sourire timide ».
« Soudain, en un seul coup, dans un moment d’horreur, tu es parti », a écrit Barkan sur Facebook. « Tu es parti avec toute sa sagesse, tu es parti avec toute ta beauté… Nous aurions tellement pu profiter encore de ce que tu es – mais nous n’en profiterons plus ».
Freya Kevehazi, une amie d’Orit, a écrit sur Facebook qu’il « est impossible de penser au passé à Orit. Elle était tellement pleine de vie, c’était une artiste talentueuse, elle apprenait toujours de nouvelles techniques, et en particulier dans l’art journaling. »
Kevehazi a noté que lors des funérailles, seuls trois des enfants d’Orit et de Rafit ont pu parler de leurs parents, de ce grand amour qu’ils partageaient. Leur quatrième fils, Itay Svirsky, était alors encore porté-disparu.
« Aucun mot n’est à la hauteur d’un tel chagrin ».