Israël en guerre - Jour 469

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Rencontre secrète entre Netanyahu et Abbas en Jordanie ?

La réunion a eu lieu avant la trêve ; Shaath confirme que l’AP fera pression sur l’ONU pour un retrait de Cisjordanie

Stuart Winer est journaliste au Times of Israël

Le Premier ministre  Benjamin Netanyahu (à gauche) et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le 15 septembre 2012. (Crédit : KOBI Gideon/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche) et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le 15 septembre 2012. (Crédit : KOBI Gideon/Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se sont secrètement rencontrés à Amman quelques jours auparavant, selon un journal jordanien jeudi.

L’article paru dans Al-Ghad affirme que la réunion, organisée par le roi jordanien, a eu lieu plusieurs jours avant l’accord de mardi pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Le journal n’a pas publié plus de détails sur la rencontre. La radio de l’armée précise que la rencontre a eu lieu dimanche.

Il n’y a eu aucune confirmation des deux parties. Le cabinet du Premier ministre a refusé de commenter.

Ramallah a activement participé aux négociations pour mettre un terme aux combats de Gaza et au cessez-le-feu annoncé par Abbas mardi soir.

Le haut-responsable Nabil Shaath a indiqué à l’agence de presse Maan que les Américains avaient fait pression sur Israël pour qu’il accepte la trêve même si elle n’incluait pas la demande que le Hamas, le dirigeant de Gaza de facto, rende les armes.

Dans un article publié jeudi, Shaath a déclaré que la future ouverture des passages transfrontaliers de Gaza pour la libre-circulation des biens et des personnes, clause qui ferait partie de l’accord de cessez-le-feu, mettrait une fin effective au blocus israélien sur l’enclave côtière.

Netanyahu était inflexible. Il ne voulait pas que le Hamas gagne quoi que ce soit de ce conflit de 50 jours ou de l’accord de cessez-le-feu. Il souhaitait aussi que le Hamas abandonne « toutes ses demandes » ; le Hamas a affirmé que la levée du blocus était son objectif principal.

Israël a lancé l’opération Bordure protectrice le 8 juillet pour tenter de mettre un terme aux tirs de roquettes terroristes de la bande de Gaza sur les villes israéliennes et pour détruire le réseau de tunnels creusé par le Hamas sous la frontière. Ces tunnels étaient utilisés pour lancer des attaques meurtrières en Israël.

Les termes complets pour un « arrangement » de long terme seront négociés durant de pourparlers qui se tiendront le mois prochain au Caire.

Netanyahu et Abbas ne se sont pas rencontrés publiquement depuis septembre 2012, malgré des mois d’intenses négociations israélo-palestiniennes qui se sont arrêtées en avril.

Netanyahu a annoncé la semaine dernière qu’Israël suivait un nouvel
« horizon » diplomatique, mais n’est pas rentré dans les détails.

Dimanche, Abbas a déclaré qu’il présenterait une initiative diplomatique « surprise » que les Américains n’aimeront pas. Tout le monde pensait qu’il parlait de la reconnaissance étatique au lieu de négocier la paix.

Shaath a confirmé jeudi que l’AP allait exercer une pression sur le Conseil de sécurité de l’ONU le mois prochain pour qu’il établisse un programme pour qu’Israël se retire de la Cisjordanie, indique l’agence de presse palestinienne Maan jeudi.

La demande sera déposée le 15 septembre et exigera un calendrier pour un retrait, annonce Shaath. Avant cette étape diplomatique, la Ligue arabe se réunira le 5 septembre pour mettre en place un plan d’action pour soutenir leur requête.

Si le Conseil de sécurité rejette la requête, les Palestiniens demanderont l’adhésion à la Cour pénale internationale de La Haye pour déposer plainte contre Netanyahu et le ministre de la Défense Moshe Yaalon pour des crimes supposés de guerre pendant l’opération Bordure protectrice, explique Shaath.

« [La décision d’]amener l’affaire à la CPI sera subordonnée à la réponse du Conseil de sécurité à notre requête », explique Shaath.

Nabil Shaath dans son bureau à Ramallah (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Nabil Shaath dans son bureau à Ramallah (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

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