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Résistant aux appels de la gauche, Lapid insiste : Yesh Atid est “centriste”

L’ancien ministre des Finances, impatient de remplacer Netanyahu, affirme que les scandales de corruption entourant le Premier ministre devraient être suffisants pour le faire tomber

Yair Lapid, président de Yesh Atid, pendant une réunion du groupe parlementaire à la Knesset, le 8 mai 2017. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Yair Lapid, président de Yesh Atid, pendant une réunion du groupe parlementaire à la Knesset, le 8 mai 2017. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Yair Lapid, président du parti d’opposition Yesh Atid, a déclaré samedi que même s’il critiquait le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son parti, le Likud, il ne rejoindrait pas un « bloc de gauche » pour tenter de l’évincer du pouvoir.

« Si [la gauche] veut former un bloc alors elle devrait le faire, mais nous ne sommes pas à gauche, nous sommes un parti centriste et nous ne formerons par conséquent pas de bloc avec eux », a déclaré Lapid pendant un entretien accordé à la Deuxième chaîne.

Ses propos suivent un appel du chef de l’opposition, Isaac Herzog, pour la mise en place d’une alternative au gouvernement actuel. Herzog a appelé Lapid et Moshe Kahlon, le ministre des Finances et président du parti Koulanou, à « mettre les égos de côté et à se rassembler en un seul grand bloc politique » pour remplacer le gouvernement.

Lapid a indiqué que c’est pendant la guerre de 2014 entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, quand il était alors ministre des Finances, qu’il avait décidé de devenir Premier ministre et réalisé qu’il était apte à faire ce travail.

« Dans le cabinet, pendant l’opération Bordure protectrice, quand je nous ai tous regardés [les ministres] pendant un processus de décision très important, a-t-il dit, il est devenu facile de faire la différence : qui est calme, qui peut prendre des décisions, qui comprend toute la portée de la situation, et qui n’est pas dans ce cas. »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au centre, Yair Lapid, président du parti Yesh Atid, et Yuval Steinitz, ministre des Renseignements israéliens en arrière-plan, à la Knesset, le 8 juillet 2013. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au centre, Yair Lapid, président du parti Yesh Atid, et Yuval Steinitz, ministre des Renseignements israéliens en arrière-plan, à la Knesset, le 8 juillet 2013. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Quelques mois après, en décembre de cette même année, Netanyahu avait renvoyé Lapid et Tzipi Livni, alors ministre de la Justice, en les accusant tous les deux de comploter un « putsch » contre lui et en dissolvant la coalition. Après les élections suivantes, début 2015, Lapid et Yesh Atid avaient décidé de rester dans l’opposition.

Lapid a également fustigé Netanyahu samedi en raison des enquêtes ouvertes contre lui, et du fait qu’il ait accepté des cadeaux importants de la part de milliardaires. Il a parlé de l’affaire dite des sous-marins, dans laquelle l’avocat personnel du Premier ministre, David Shimron, est soupçonné d’avoir tenté d’influencer un contrat de plusieurs milliards de shekels en faveur du constructeur naval allemand ThyssenKrupp, qu’il représentait en Israël.

Une grande partie de l’establishment militaire s’opposait à cet achat, dont Moshe Yaalon, alors ministre de la Défense, qui a accusé Netanyahu de corruption personnelle dans cette affaire.

« Dans un pays civilisé, ce que nous savons déjà serait suffisant pour que le gouvernement tombe immédiatement », a dit Lapid.

Lapid a ajouté qu’il ne niait pas que son désir de remplacer Netanyahu à la tête du pays ait aussi des motivations personnelles. « Il travaille seul, et vous ne pouvez pas diriger seul un pays comme Israël, a-t-il dit. Il y a eu des périodes où il y avait des personnes plus fortes dans son premier cercle, mais ce n’est plus le cas. »

Le Likud a pris Lapid à partie dans un communiqué publié sur sa page Facebook, disant qu’il était malhonnête de tenter de se décrire comme centriste, et d’affirmer qu’il ne s’associerait pas avec Herzog pour faire tomber Netanyahu.

Le communiqué juge que Lapid est un « homme de gauche » et affirme qu’il a essayé « une fois encore », pendant cet entretien sur la Deuxième chaîne, « de masquer ses opinions gauchistes et de se présenter comme quelqu’un qui, contrairement au Premier ministre, peut garantir la sécurité d’Israël. »

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