Séisme de faible ampleur dans le nord d’Israël
D'une magnitude de 3,1, le tremblement de terre signalé à proximité de Beit Shean, à la frontière avec la Jordanie, n'a fait ni blessé ni dégât
Un tremblement de terre de faible ampleur et de magnitude 3,1 a secoué le nord d’Israël mercredi soir. Cette région a connu plusieurs séismes du même ordre ces derniers mois.
Les habitants du Nord du pays ont ressenti des tremblements, mais aucun blessé ni dommage n’a été signalé.
Le Service géologique d’Israël, qui suit de près le phénomène, a précisé que l’épicentre se trouvait à 13 kilomètres au nord-est de Beit Shean, à la frontière avec la Jordanie, à une profondeur de 13 kilomètres.
Selon le commandement militaire du front intérieur, le système d’alerte précoce n’a pas été activé dans la mesure où le tremblement de terre ne présentait aucun danger.
Le nombre inhabituel de secousses ressenties ces derniers temps, en différents points du territoire, a amené certains habitants à craindre un tremblement de terre plus important. Le Commandement du front intérieur a d’ailleurs organisé une simulation nationale en début d’année.
En janvier, un séisme de magnitude 6,5 a été ressenti au large de la côte ouest de Chypre jusqu’en Israël, au Liban et en Turquie.
Moins de deux semaines plus tard, deux séismes de plus faible ampleur secouaient le nord d’Israël durant quelques heures, entraînant l’évacuation d’une école à Afula et de la mairie de Beit Shean.
Début février, un autre tremblement de terre, survenu au large des côtes de Chypre, était ressenti en Israël. Le département des études géologiques chypriotes l’avait qualifié de réplique du fort tremblement de terre qui s’était produit au large de l’île de Méditerranée orientale, le mois précédent.
À la fin du mois de février, les habitants du nord d’Israël ont ressenti deux petits séismes en l’espace de quelques heures. Le premier d’une magnitude de 3,5 avec un épicentre situé au nord-est de Beit Shean, le second de magnitude 3,2 sur l’échelle de Richter, avec le même épicentre.
Aucun blessé n’a été signalé lors des tremblements de terre, mais des bâtiments ont été fissurés, entraînant des évacuations.
Un autre séisme de faible ampleur s’est produit au large des côtes, le mois dernier.
Israël se situe le long de la fracture syro-africaine, une ligne de faille active qui s’étend le long de la frontière séparant Israël et la Jordanie. Des tremblements de terre de grande ampleur s’y produisent en moyenne une fois tous les 80 ans, bien que le dernier se soit produit il y a plus d’un siècle.
Des géologues ont récemment indiqué qu’un million environ d’habitations en Israël risquaient de s’effondrer en cas de fort tremblement de terre.
Selon les estimations, un tremblement de terre de grande ampleur pourrait causer 7 000 morts et 145 000 blessés, 170 000 personnes sans abri et 320 000 bâtiments endommagés.