Israël en guerre - Jour 646

Rechercher

Syrie : Amnesty appelle Ankara à stopper de « graves violations » à Afrine

Les résidents d'Afrine "endurent de multiples atteintes aux droits de l'homme, qui sont pour la plupart le fait de groupes armés syriens équipés et armés par la Turquie"

Des rebelles syriens soutenus par la Turquie font signe en descendant une route dans la région de Hallubi, au nord d'Afrin, le 8 mars 2018. (AFP PHOTO / Nazeer al-Khatib)
Des rebelles syriens soutenus par la Turquie font signe en descendant une route dans la région de Hallubi, au nord d'Afrin, le 8 mars 2018. (AFP PHOTO / Nazeer al-Khatib)

Amnesty International a exhorté jeudi la Turquie à mettre un terme aux « graves violations des droits de l’homme » à Afrine, ancien bastion d’une milice kurde dans le nord de la Syrie, accusant Ankara de « fermer les yeux » sur les exactions.

Dans un rapport publié dans la nuit de mercredi à jeudi, l’ONG affirme que les résidents d’Afrine « endurent de multiples atteintes aux droits de l’homme, qui sont pour la plupart le fait de groupes armés syriens équipés et armés par la Turquie ».

« Ces violations, sur lesquelles les forces armées turques ferment les yeux, englobent des détentions arbitraires, des disparitions forcées, la confiscation de biens et des pillages », énumère l’ONG dans son rapport.

Les forces turques, soutenues par des groupes rebelles syriens équipés et formés par Ankara, ont pris la région d’Afrine en mars après une offensive militaire de deux mois qui a entraîné l’exode de dizaine de milliers de personnes.

Nommée « Rameau d’olivier », cette opération visait à déloger d’Afrine les Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde soutenue par Washington mais considérée comme « terroriste » par Ankara.

Si Ankara a toujours démenti viser les populations, plusieurs dizaines de civils ont été tués dans les bombardements turcs pendant l’offensive, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les autorités turques avaient assuré en mars qu’elles enquêteraient sur des témoignages faisant état de pillages à grande échelle commis par des groupes armés syriens alliés d’Ankara lors de la prise de la ville d’Afrine en mars.

Selon Amnesty, des militaires turcs et des combattants syriens alliés ont « réquisitionné des écoles » à Afrine, empêchant plusieurs milliers d’enfants de poursuivre leur scolarité.

« L’offensive et l’occupation par l’armée turque exacerbent la souffrance des habitants d’Afrine, qui ont déjà subi pendant des années un conflit meurtrier », déclare Lynn Maalouf, directrice de recherches sur le Moyen-Orient à Amnesty, citée dans le rapport.

L’ONG exhorte Ankara à « mettre sans délai un terme aux violations », estimant que la Turquie, en tant que « force d’occupation », est responsable de la sécurité des résidents et du maintien de l’ordre à Afrine.

Avant l’opération « Rameau d’Olivier », la Turquie avait lancé une première offensive dans le nord de la Syrie contre les YPG et les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.