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Syrie: les Européens à l’ONU demandent l’arrêt de l’offensive turque

La France, l'Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et la Pologne n'ont pas réussi à entraîner l'adhésion de l'ensemble de leurs partenaires du Conseil à leur déclaration

Akcakale, dans la province de Sanliurfa, couverte de fumée provenant de la ville syrienne de Tel Abyad pendant les combats entre l'Etat islamique et les combattantes kurdes (YPG), le 27 février 2016. (Crédit : AFP / STR)
Akcakale, dans la province de Sanliurfa, couverte de fumée provenant de la ville syrienne de Tel Abyad pendant les combats entre l'Etat islamique et les combattantes kurdes (YPG), le 27 février 2016. (Crédit : AFP / STR)

Les cinq membres européens du Conseil de sécurité de l’ONU ont réclamé jeudi à « la Turquie d’arrêter (son) action militaire unilatérale » en Syrie, dans une déclaration à l’issue d’une réunion en urgence à huis clos tenue par cette instance.

A ce stade, les cinq pays européens – France, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, Pologne – n’ont pas réussi à entraîner l’adhésion de l’ensemble de leurs partenaires du Conseil à leur déclaration, selon des diplomates.

Selon l’un d’entre eux, les Etats-Unis envisageraient de faire adopter une position commune au Conseil ultérieurement, mais elle pourrait se heurter à une opposition de la Russie, sauf à avoir un texte très faible.

La demande d’arrêt de l’opération turque s’explique par le fait « que nous ne croyons pas qu’elle résoudra les préoccupations de sécurité de la Turquie », précise la déclaration européenne. Le texte souligne que les Européens « sont profondément préoccupés » par l’offensive turque sans toutefois la condamner.

Kelly Craft, nouvelle ambassadrice américaine à l’ONU, prend la parole lors de sa première réunion du Conseil de sécurité au siège des Nations unies, le jeudi 12 septembre 2019. (AP Photo / Richard Drew)

Dans une déclaration séparée, l’ambassadrice américaine à l’ONU Kelly Craft a affirmé que si la Turquie, dans ses opérations, ne protégeait pas « les personnes vulnérables » ou « ne garantissait pas que le groupe Etat islamique n’exploitera pas la situation pour se reconstituer », il y « aura(it) des conséquences ». Elle n’a pas précisé lesquelles.

La diplomate américaine a répété la position de Washington, à savoir que le président Donald Trump, en retirant des militaires du nord de la Syrie, n’avait « en aucune manière endossé » l’offensive turque dans ce pays.

« La Turquie a maintenant la responsabilité de s’assurer que tous les combattants de l’Etat islamique arrêtés restent en prison », a aussi dit Kelly Craft.

Dans leur déclaration, les Européens estiment que l’action militaire turque risque « de favoriser une résurgence de Daech (acronyme pour le groupe Etat islamique) qui reste une menace significative pour la sécurité régionale, internationale et européenne ».

« Il est improbable que la soi-disant ‘zone de sécurité’ que la Turquie envisage de créer dans le nord-est de la Syrie correspondra aux critères internationaux pour un retour de réfugiés », de manière volontaire et en sécurité, ont-ils aussi estimé. « Toute tentative pour un changement démographique serait inacceptable », assène leur déclaration.

Dans une lettre mercredi au Conseil de sécurité, la Turquie a souligné que ses opérations étaient menées dans le cadre « du droit à l’auto-défense prévu à l’article 51 de la Charte des Nations unies », pour « contrer une menace terroriste imminente, assurer la sécurité des frontières turques et neutraliser des terroristes ».

« Comme lors de précédentes opérations antiterroristes, la réponse de la Turquie sera proportionnée, mesurée et responsable », précisait cette lettre, qui indiquait que l’offensive visait aussi à « faciliter un retour en sécurité et volontaire de Syriens déplacés ».

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