Un député prêt à poursuivre Avi Gabbay qui l’a traité de « délinquant sexuel »
Le chef du parti travailliste a refusé de revenir sur le tweet au sujet du député Eitan Broshi, l'accusant d'inconduite sexuelle

Un député travailliste qui a adressé un ultimatum au chef de son parti, Avi Gabbay, exigeant des excuses pour l’avoir traité de « délinquant sexuel », s’apprêtait mardi à intenter un procès en diffamation pour 300 000 shekels après que Gabbay a refusé de retirer ses propos.
Un avocat du député Eitan Broshi a déclaré mardi au radiodiffuseur public Kan qu’une poursuite serait intentée plus tard dans la journée.
Disant que contrairement à Gabbay, il ne rédigeait pas à la hâte et s’efforçait de vérifier le contenu. Il a déclaré que sa plainte serait bien rédigée et soumise seulement quand elle serait prête. « Si je n’ai pas reçu d’excuses avant 21 heures, nous entamerons la procédure de préparation », a-t-il indiqué.
Broshi a reçu des appels de membres de son propre parti lui demandant de démissionner à la lumière des accusations de harcèlement sexuel d’une femme il y a 15 ans dans un ascenseur. Il a aussi récemment eu un geste inapproprié à l’endroit d’une députée de son parti, puis a présenté ses excuses.
Le Parti travailliste, avec le parti Hatnua, forme la principale faction d’opposition, l’Union sioniste.
Après que la présumée agression dans l’ascenseur a été rapportée par la Dixième chaîne d’information dimanche, Gabbay, qui est aussi le dirigeant de l’Union sioniste, a suspendu temporairement Broshi et a écrit dans un tweet qu’“il n’y a pas de place pour les délinquants sexuels dans les rues ou à la Knesset”.
