Un sondage indique une chute massive quant à la confiance en Netanyahu
La Deuxième chaîne rapporte que le Premier ministre a perdu 50 points de soutien en un mois
Le sondage publié lundi soir a montré une chute massive du soutien de l’opinion publique israélienne au Premier ministre Benjamin Netanyahu, une baisse notamment liée à l’insatisfaction sur la façon dont le gouvernement traite les besoins des communautés du Sud qui subissent les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza.
Le sondage, commandé par la Deuxième chaîne et mis au point par Shiluv Millward Brown, a montré qu’au 25 août – 49 jours après l’opération « Bordure protectrice » – seulement 38 % des Israéliens « soutenaient » Netanyahu, tandis que 50 % se déclaraient insatisfaits, selon un rapport datant de lundi.
Le nombre représente une forte baisse pour Netanyahu et montre une détérioration constante au cours de l’opération Bordure protectrice.
Selon le même sondage, et seulement quatre jours auparavant, le 21 août, sa cote de popularité était de 55 % ; et trois semaines auparavant, le 5 août, elle s’établissait à 63 %.
Le 23 juillet, peu de temps après le début de l’opération terrestre dans la bande de Gaza visant à détruire les tunnels terroristes du Hamas, la cote de popularité de Netanyahu était de 82 %, selon la Deuxième chaîne.
Les résultats du sondage ont été fournis sans informations sur la taille de l’échantillon, la méthodologie ou la marge d’erreur, et l’un des dirigeants de la Deuxième chaîne s’est refusé à donner plus de détails.
L’étude a également montré que 68 % des Israéliens estiment que le gouvernement ne s’est pas correctement occupé des citoyens qui vivent dans des collectivités adjacentes à Gaza (comme les kibboutzim et les moshavim), contre 24 % qui approuvent son action envers eux.
Une majorité d’Israéliens – 63 % – a estimé que, compte tenu de la situation, l’année scolaire dans les communautés du Sud ne devrait pas commencer comme d’habitude au 1er septembre ; 18 % ont fait savoir que les écoles devraient ouvrir en Israël malgré la menace des tirs de roquettes ; et 15 % ont déclaré que les écoles ne devraient pas ouvrir dans tout le pays.