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Une Knesset clairsemée lors de la cérémonie d’hommage à Zeevi

L'ancien ministre, assassiné il y a 15 ans, a récemment été accusé de viol et d'intimidation

La Knesset pendant la session spéciale d'hommage au ministre assassiné Rehavam "Gandhi" Zeevi, le 1er novembre 2016. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
La Knesset pendant la session spéciale d'hommage au ministre assassiné Rehavam "Gandhi" Zeevi, le 1er novembre 2016. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Peu de députés étaient présents mardi à la Knesset pour une cérémonie qui marquait les 15 ans de l’assassinat du ministre Rehavam Zeevi.

Seules quelques dizaines de députés, et des membres de la famille de Zeevi, ont assisté à cette cérémonie.

Les commémorations d’hommage à Zeevi, surnommé Gandhi, ont été ternies par la diffusion en avril d’un reportage télévisé qui détaillait de sévères accusations à son encontre, notamment un témoignage d’une soldate anonyme qui affirmait avoir été violée par Zeevi quand il était général de l’armée israélienne.

Le programme, Uvda, diffusé sur la Deuxième chaîne, avait affirmé que plusieurs officiers avaient été informés de l’incident et avaient aidé Zeevi à cacher son crime. Plusieurs autres femmes étaient également citées, accusant l’ancien ministre d’intimidation et de harcèlement.

L'ancien ministre du Tourisme Rehavam Zeevi, assassiné par le FPLP en 2001. (Crédit : Flash90)
L’ancien ministre du Tourisme Rehavam Zeevi, assassiné par le FPLP en 2001. (Crédit : Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Reuven Rivlin ont directement évoqué – et ont cherché à minimiser – les allégations de viol formulées à l’encontre du ministre du cabinet d’extrême droite Rehavam Ze’evi mardi.

Les accusations de viol contre Ze’evi, émises par des femmes qui étaient sous son commandement dans l’armée, “ne peuvent être prouvées”, a expliqué Netanyahu durant une cérémonie qui s’est déroulée au cimetière national militaire sur le mont Herzl.

Netanyahu a indiqué que les allégations de méfaits, dont des viols et des intimidations, ne devraient pas venir ternir la réputation du ministre.

“Gandhi n’est plus là pour se défendre. Le droit à un nom exempt de toute tache est un droit de base chez les vivants et tout autant chez les défunts”, a affirmé le Premier ministre, utilisant le surnom de Ze’evi.

« Il y a une ombre qui plane au-dessus de Gandhi, mais sur le terrain, il y a un héritage, celui d’accomplissements et d’actions menées en faveur de l’Etat. Et pour tout cela nous devons nous montrer reconnaissants ».

Ze’evi était membre des forces militaires pré-étatiques du Palmach et avait combattu durant la guerre de l’Indépendance. A la suite de l’établissement de l’Etat d’Israël, il était devenu un officier de Tsahal, puis avait occupé le poste de commandant du Commandement Central de l’armée.

Pénétrant dans l’arène politique après sa retraite de l’armée israélienne, Ze’evi avait créé le parti Moledet, un petit parti d’extrême droite connu en premier lieu pour avoir prôné le transfert volontaire des Palestiniens de Cisjordanie. A l’époque de son assassinat, Ze’evi était ministre du Tourisme au sein du gouvernement d’Ariel Sharon, autre ancien général renommé.

Le 17 octobre 2001, Ze’evi avait été assassiné par des terroristes palestiniens du Front Populaire pour la Libération de la Palestine à l’hôtel Hyatt de Jérusalem.

Michal Rozin, membre du Meretez à la Knesset, a expliqué qu’”elle ne prendrait pas part à la déformation de l’histoire”, selon un media hébreu. “Il est honteux que la plénière honore un homme dont les actions ont été contraires aux valeurs de base d’une société civilisée”.

Le leader de l’opposition Isaac Herzog a également pris la parole lors de la séance, disant aux proches de Ze’evi qu’il continuerait à leur présenter ses condoléances en dépit des accusations “graves et difficiles” énoncées contre lui.

Herzog a vivement recommandé au gouvernement de réévaluer l’idée de la dénomination d’un mémorial au carrefour de Sha’ar Hagai, située sur l’autoroute reliant Jérusalem à Tel Aviv, au nom du ministre.

Palmach Ze’evi, fils du ministre, a pour sa part critiqué Ilana Dayan avec beaucoup de virulence lors de son discours prononcé au mont mont Herzl, selon le site d’information hébréophone Walla. Ze’evi a qualifié Dayan de “femme mauvaise” pour avoir offert une tribune de diffusion aux accusations contre son père alors qu’il n’est plus en mesure de se défendre.

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