Une pièce en argent canadienne commémore la libération des Pays-Bas
La pièce de collection en argent commémore le 75e anniversaire de la libération des Pays-Bas et symbolise l'amitié entre le Canada et les Pays-Bas

La Monnaie royale canadienne a annoncé la mise en vente d’une pièce de collection en argent commémorant le 75e anniversaire de la libération des Pays-Bas.
La pièce appartient à la série « champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale ». Elle reprend une œuvre de l’artiste Pandora Young.
« La scène illustrée au revers de la pièce évoque l’émotion de la population qui redécouvre enfin sa liberté perdue depuis longtemps, grâce à la Première Armée canadienne, qui a mené une campagne de neuf mois au prix d’énormes sacrifices personnels », explique le communiqué de la Monnaie royale canadienne.
Elle montre un soldat canadien entouré d’enfants, paradant avec son char d’assaut dans les rues d’un centre-ville néerlandais typique. L’un des enfants offre une tulipe au soldat – un geste répété chaque année par le Royaume des Pays-Bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
« Aujourd’hui, des milliers de tulipes fleurissent à Ottawa, symboles vivants de l’amitié inébranlable entre le Canada et les Pays-Bas », explique le communiqué.
La pièce de 20 $ canadien en argent pur à 99,99 %, tirée à 7 500 exemplaires, d’un poids de 31,39 grammes, est en vente au prix de 94,95 dollars canadiens (65 euros) auprès de la Monnaie royale, dans ses boutiques à Ottawa et à Winnipeg, ainsi que sur son site Internet.
« Je suis très honoré de travailler sur la pièce consacrée à la libération des Pays-Bas, vu la relation spéciale du Canada avec ce pays, a expliqué Matt Bowen, le graveur de la pièce. J’ai grandi à la campagne, en Ontario, dans un endroit où les immigrants d’origine néerlandaise sont nombreux, et je me rappelle les histoires touchantes que mes amis me racontaient au sujet de leurs grands-parents qui peinaient à survivre sous l’occupation. Je n’ai jamais oublié ces histoires. D’un point de vue artistique, j’étais emballé d’être choisi pour ce projet en raison d’un défi technique particulier : sculpter des visages d’enfants. Leurs visages sont potelés et très expressifs. Ajoutez à ça les bâtiments à l’arrière-plan ; on voit bien la complexité de cette pièce. Ça a vraiment été un exercice formidable de sculpter les différentes couches de la scène, même si on n’avait que 0,35 mm pour en rendre le relief. »