Israël en guerre - Jour 493

Rechercher

« Votre volonté, c’était de casser du juif » accuse l’avocate d’un ado juif agressé à Levallois

L'un des agresseurs de Ruben, 15 ans, a été jugé et condamné à deux ans de prison dont six mois de sursis probatoire, alors qu'il niait le caractère antisémite de ses actes

Illustration. Véhicule de la police place de la gare, à Strasbourg en février 2014. (Crédit : Kevin. B / CC BY-SA 3.0 / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Illustration. Véhicule de la police place de la gare, à Strasbourg en février 2014. (Crédit : Kevin. B / CC BY-SA 3.0 / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

L’agresseur d’un adolescent juif de 15 ans à Levallois-Perret a été condamné à deux ans de prison alors qu’il était présenté devant le juge du tribunal correctionnel de Nanterre en comparution immédiate jeudi, selon Le Parisien.

L’agression avait eu lieu le 13 octobre dernier. Alors que l’adolescent, qui portait une kippa sur la tête, se dirigeait vers la station de métro « Pont-de-Levallois »,  il a été interpellé par deux individus aux cris de « Toi, le Juif, viens ici, attends-nous ».

La victime avait reçu plusieurs coups au visage et ses agresseurs lui avaient arraché son téléphone.

Sa mère avait déclaré : « Je pense que s’il n’avait pas eu sa kippa, ils ne s’en seraient pas pris à lui ».

Dans le box des accusés, Mohammed K., qui a à peine 18 ans, nie avoir pris la victime pour cible en raison de sa religion. « La kippa, je ne l’ai pas vue » a-t-il assuré aux juges.

« Oui, mon client est coupable d’extorsion, mais l’antisémitisme ne tient pas. Il repose sur deux choses : la kippa, mais on ne peut pas dire que Mohamed K. l’a vue quand il a croisé l’adolescent. Et le propos rapporté par ce jeune homme, « Eh toi, le juif ». Ce n’est pas suffisant et je ne suis pas sûr que cette interpellation puisse constituer un délit » a plaidé son avocat, Me Éric Najsztat.

Le caractère antisémite d’une agression est considéré comme un facteur aggravant qui alourdit les peines. Il est très souvent réfuté par la défense dans les cas d’agression contre des personnes juives.

La défense de la victime a rejeté la version de l’agresseur, affirmant devant le tribunal : « Votre volonté, c’était de casser du juif ».

La cour a finalement reconnu le motif antisémite de l’agression.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.