Washington affirme que les habitants de Gaza sont affamés et veut davantage d’aide
Le chef du COGAT explique qu’Israël œuvre quotidiennement au renforcement du transfert des aides humanitaires au sein de l’enclave côtière et affirme qu'il n'y a pas de pénurie
Les habitants de Gaza sont confrontés à la famine et davantage d’aide humanitaire doit arriver, a déclaré jeudi John Kirby, porte-parole du Conseil de la sécurité nationale, aux journalistes à la Maison Blanche.
« Nous reconnaissons qu’il y a de réelles préoccupations en matière de sécurité alimentaire à Gaza », déclare-t-il. « Nous comprenons qu’il y a beaucoup de faim et de manque de nourriture à Gaza. »
Kirby affirme que le nombre de camions d’aide arrivant à Gaza n’est pas suffisant.
« Il n’y a pas assez de camions qui entrent, nous ne sommes pas satisfaits du niveau actuel », dit-il.
Kirby réitère également le rejet par les États-Unis des accusations de génocide à La Haye, affirmant aux journalistes que les allégations formulées devant la Cour n’empêcheront pas les États-Unis de veiller à ce qu’Israël dispose de ce dont il a besoin pour se défendre.
« Nous allons continuer à leur fournir les outils et les capacités dont ils ont besoin pour le faire », déclare Kirby.
L’unité chargée de superviser le transport des aides humanitaires à Gaza a indiqué, mercredi, qu’il n’y avait pas de pénurie de produits alimentaires dans la bande et que les problèmes rencontrés lors de l’acheminement de l’assistance internationale étaient dus à l’incapacité des Nations unies à distribuer de manière adéquate les aides, une fois qu’elles pénètrent au sein de l’enclave.
Le colonel Moshe Tetro, chef de l’Administration de coordination et de liaison à Gaza au sein du COGAT, a indiqué qu’Israël œuvrait quotidiennement au renforcement du transfert des aides humanitaires au sein de l’enclave côtière.
Le militaire a ajouté que l’unité augmentait quotidiennement le nombre de camions autorisés à franchir la frontière, notant que la moyenne est passée de 70 camions par semaine en moyenne avant la guerre, à une moyenne de l10 camions, la semaine dernière.
Israël avait initialement restreint l’entrée des aides à Gaza au lendemain du massacre du 7 octobre – lorsque 3 000 terroristes du Hamas étaient entrés sur le sol israélien et qu’ils avaient tué environ 1 200 personnes, des civils en majorité, kidnappant également 240 personnes, prises en otage dans la bande de Gaza.
Contrairement aux informations rendues publiques par les Nations unies qui ont affirmé que la faim était largement présente à Gaza, Tetro a insisté sur le fait qu’il « n’y a pas de pénurie au niveau alimentaire à Gaza ».
« En matière d’alimentation, les réserves à Gaza sont suffisantes à court-terme », a-t-il déclaré. « Toutefois, si des organisations veulent faire entrer plus de produits, nous serons heureux de les aider à le faire – pour le sud et pour le nord de la bande ».