Washington « très inquiet » de la rupture du cessez-le-feu, accuse le Hamas
Les Etats-Unis appellent à une reprise des pourparlers en vue d'un cessez-le-feu durable
Les Etats-Unis se sont dits mardi « très inquiets » d’une rupture du cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas et en ont fait porter la responsabilité sur le groupe terroriste du Hamas.
« Nous sommes très inquiets de ce qui se passe aujourd’hui, condamnons la reprise des tirs de roquettes et, comme nous l’avons dit, Israël a le droit de se défendre contre ces attaques », a déclaré la porte-parole du département d’Etat Marie Harf, prenant acte d’une « rupture du cessez-le-feu » dans l’enclave palestinienne.
La porte-parole américaine a jugé que le « Hamas était responsable de la sécurité à Gaza » et que « les tirs de roquettes venaient de Gaza ».
« Nous appelons à la fin immédiate des tirs de roquettes et à la reprise des pourparlers en vue d’un cessez-le-feu », a martelé Mme Harf, disant espérer une trêve « durable » ou au moins une « prolongation du cessez-le-feu temporaire ».
Auparavant, un représentant du Hamas au sein de la délégation de négociateurs au Caire avait prévenu que les chances de parvenir à un cessez-le-feu durable avec Israël dans la bande de Gaza « s’évaporaient ».
Les Etats-Unis sont restés quelque peu en retrait ces derniers jours du conflit à Gaza, la dernière intervention directe du secrétaire d’Etat John Kerry remontant à la fin juillet lors de la négociation d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Washington s’est largement rangé du côté d’Israël, fustigeant le Hamas, considéré comme un groupe « terroriste », même si les Etats-Unis ont condamné des attaques israéliennes contre des civils palestiniens, notamment contre des écoles de l’ONU à Gaza.