Israël en guerre - Jour 571

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15 000 postes à pourvoir dans la high-tech en Israël

Le pourcentage d'Israéliens employés stagne à environ 8 % depuis les cinq dernières années

Le salon du travail IDC où les étudiants rencontrent des employeurs (Autorisation :  Ofer Amram)
Le salon du travail IDC où les étudiants rencontrent des employeurs (Autorisation : Ofer Amram)

En pleine expansion, le secteur des nouvelles technologies en Israël ne parvient pas à recruter suffisamment, note un rapport publié dimanche qui préconise de se tourner vers les femmes, les Arabes et les hommes juifs ultra-orthodoxes pour combler ce déficit de main d’oeuvre.

La high-tech, qui vaut à Israël son surnom de « start-up nation », représente 43 % des exportations du pays, selon le ministère de l’Economie israélien. Environ 280 000 Israéliens travaillent dans 7 000 sociétés locales et des dizaines de centres de recherche et développement (R&D) des entreprises internationales spécialisés dans les nouvelles technologies.

Mais le secteur, en pleine croissance, ne recrute pas suffisamment. Selon le rapport publié par l’ONG Israel Innovation Authority and Start-Up Nation Central, basée à Tel Aviv, 15 300 postes sont vacants actuellement dans l’industrie high-tech.

Or, « le secteur de la nouvelle technologie est le principal secteur qui peut potentiellement stimuler la croissance de l’économie israélienne », a diagnostiqué Eugene Kandel, dirigeant de l’ONG et ancien président du Conseil économique national d’Israël.

Selon lui, ces difficultés de recrutement dans l’industrie high-tech pourrait affecter l’économie israélienne. Cela pourrait aussi freiner la compétitivité du pays sur les marchés mondiaux.

« Potentiel inexploité »

Ces dernières années, Israël a tenté de résorber ce manque de main d’oeuvre de différentes manières : investissements dans les filières de formation sur le high-tech, visas facilités pour les travailleurs étrangers qualifiés, mise en place de formations intensives pour les employés du secteur mais aussi délocalisation de certains postes dans des pays à la main d’oeuvre bon marché.

Le salon du travail IDC où les étudiants rencontrent des employeurs (Autorisation : Ofer Amram)

Mais pour Aharon Aharon, à la tête de l’Autorité de l’Innovation israélienne (IIA), Israël doit aussi se concentrer « sur le potentiel inexploité des femmes, de la population arabe et de la communauté ultra-orthodoxe ».

Pour l’instant, la grande majorité des employés du secteur des nouvelles technologies sont des hommes, et la plupart ont créé leurs réseaux lors de leur service militaire, obligatoire en Israël.

Les juifs ultra-orthodoxes et les Arabes israéliens, qui ne sont pas soumis à la conscription, sont ainsi sous-représentés dans le secteur, constituant respectivement 0,7 % et 1,4 % des employés de l’industrie high-tech.

A cela s’ajoute le manque de formation adéquate: la plupart des hommes juifs ultra-orthodoxes ne fréquentent que les yeshivas, les écoles talmudiques, qui concentrent leurs enseignements sur la religion et excluent l’apprentissage des langues, des sciences tout en dispensant peu de cours de mathématiques, des matières pourtant essentielles pour les candidats à un emploi dans les nouvelles technologies.

Selon le rapport, les femmes sont également sous-représentées. Si elles constituent 30 % des employés du secteur, elles représentent seulement 23 % des coeurs de métiers de la branche (comme les ingénieurs développeurs) et 16 % des cadres.

Le rapport suggère que les femmes pourraient être deux fois plus nombreuses « sachant que les filles constituent près de la moitié des étudiants dans les filières de mathématiques avancées au lycée ».

Ce besoin de recruter est « vraiment un enjeu national », a souligné Naomi Krieger Carmy, qui dirige le département en charge des défis sociétaux au sein de la IIA.

« Il n’y a pas de recette miracle », a-t-elle mis en garde, expliquant qu’il fallait développer plusieurs réponses.

Le rapport, qui s’appuie sur une enquête menée auprès de 40% des industries high-tech, ne constitue pas un cahier de « doléances » mais permet de comprendre où en est le secteur afin d’apporter des réponses adaptées, a expliqué M. Kandel.

« Si nous avions davantage de gens capables d’occuper ces emplois, le pays bénéficierait d’une croissance plus rapide et le secteur avancerait plus vite », a-t-il jugé.

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