Israël en guerre - Jour 584

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A Varsovie, Pence salue Netanyahu qui « rompt le pain » avec les dirigeants arabes

Le vice-président américain affirme que l'événement organisé par les États-Unis et la Pologne symbolise une coopération accrue et un avenir meilleur pour la région en difficulté

Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Le vice-président américain Mike Pence s'exprime lors d'une déclaration conjointe dans le cadre d'une réunion avec le président polonais Andrzej Duda au palais du Belvédère à Varsovie, Pologne, le 13 février 2019. (AP Photo/Michael Sohn)
Le vice-président américain Mike Pence s'exprime lors d'une déclaration conjointe dans le cadre d'une réunion avec le président polonais Andrzej Duda au palais du Belvédère à Varsovie, Pologne, le 13 février 2019. (AP Photo/Michael Sohn)

VARSOVIE, Pologne – Le vice-président américain Mike Pence a salué mercredi le symbole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui « rompt le pain » avec les dirigeants arabes lors d’une conférence sur le Moyen Orient à Varsovie, déclarant qu’il espérait que cela annoncerait de nouvelles coopérations à venir.

La conférence de deux jours, qui avait été initialement convoquée dans le but de lutter contre l’Iran, mais dont l’objectif s’est par la suite édulcoré pour devenir plus flou, à savoir la recherche de la stabilité au Moyen Orient, s’est ouverte par un dîner au château royal dans la Vieille Ville de Varsovie.

« Ce soir, je suis convaincu que nous commençons une nouvelle ère, avec le Premier ministre Netanyahu de l’État d’Israël, les dirigeants de Bahreïn, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, qui rompent tous ensemble le pain et, plus tard au cours de cette conférence, nous partagerons nos points de vue sincères sur les défis auxquels la région est confrontée », a déclaré M. Pence, en s’adressant aux invités.

« La Pologne et les États-Unis se félicitent du symbole extérieur de ce rassemblement, symbole de coopération et signe encourageant d’un avenir meilleur qui attend les nations du Moyen Orient », a poursuivi M. Pence.

« Reconnaissons que nous sommes plus forts ensemble que nous ne le serions jamais séparément », a-t-il ajouté.

Ce sommet semble être la première fois qu’un dirigeant israélien et de hauts responsables arabes assistent à une conférence internationale centrée sur le Moyen Orient depuis la conférence de paix de Madrid en 1991, qui a ouvert la voie aux accords d’Oslo entre Israël et les Palestiniens.

Netanyahu et les responsables arabes se sont également retrouvés sur une scène lors d’une photo de groupe prévue pour les participants à la réunion.

Les Palestiniens se sont montrés très critiques à l’égard de la conférence, les responsables la décrivant comme un effort des États-Unis pour promouvoir des positions anti-palestiniennes.

M. Netanyahu a exprimé des sentiments similaires à ceux de M. Pence lorsqu’il a rencontré plus tôt dans la journée le ministre omanais des Affaires étrangères Yusuf bin Alawi bin Abdullah, lui disant que le rapprochement récent entre les deux pays – notamment sa visite en octobre 2018 à Mascate – était en train de « changer le monde ».

Le ministre polonais des Affaires étrangères Jacek Czaputowicz, le vice-président américain Mike Pence, le président polonais Andrzej Duda, le premier ministre Benjamin Netanyahu et le secrétaire d’État américain Mike Pompeo posent pour une photo de famille à la conférence sur la paix et la sécurité au Moyen Orient à Varsovie, le 13 février 2019. (Janek SKARZYNSKI/AFP)

Cependant, une chaîne de télévision israélienne a diffusé mercredi une interview sans précédent avec un prince saoudien de haut rang qui a accusé le Premier ministre de tromper le public israélien en prétendant que les liens israéliens avec le monde arabe au sens large pourraient être renforcés sans que la question palestinienne ne soit réglée.

« L’opinion publique israélienne ne doit pas être trompée en croyant que la question palestinienne est une question morte », a déclaré le Prince Turki bin Faisal Al Saud à la Treizième chaîne dans une longue interview donnée à Londres.

« Du point de vue israélien, M. Netanyahu aimerait que nous ayons une relation, et ensuite nous pourrons régler la question palestinienne. Du point de vue saoudien, c’est l’inverse », a déclaré l’ancien chef du renseignement saoudien et ex-ambassadeur aux États-Unis et au Royaume-Uni.

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