Israël en guerre - Jour 347

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Ben Gvir dit qu’il serait « très heureux de vivre à Gaza » après la guerre

Si des "centaines de milliers" de Palestiniens quittent la bande de Gaza, "nous pourrons faire venir de plus en plus de monde", a affirmé le ministre

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, lors d'une réunion de sa faction Otzma Yehudit, à la Knesset, à Jérusalem, le 4 mars 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, lors d'une réunion de sa faction Otzma Yehudit, à la Knesset, à Jérusalem, le 4 mars 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministre d’extrême droite de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré mardi qu’il serait « très heureux de vivre à Gaza » une fois la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas terminée, estimant qu’un exode massif de Palestiniens permettrait d’y accueillir un nombre important de résidents d’implantations israéliennes.

Dans une interview accordée au site d’information ultra-orthodoxe Kikar Hashabat, Ben Gvir a indiqué qu’il souhaitait voir la guerre se poursuivre jusqu’au bout dans la ville de Rafah, dans le sud de l’enclave, et qu’une fois terminée, l’enclave soit immédiatement gouvernée par une administration militaire israélienne qui permettrait à Jérusalem de contrôler le territoire côtier « sans aucune restriction ».

Cela impliquerait le rétablissement des implantations juives, « mais ce n’est pas suffisant », a-t-il poursuivi, réitérant ses appels à la « migration volontaire » des habitants de Gaza – tout en précisant qu’il ne « disait pas que tout le monde » devait partir.

Les Israéliens devraient retourner dans les implantations évacuées lors du désengagement de Gaza en 2005, a ajouté Ben Gvir, affirmant que si des « centaines de milliers » de Palestiniens quittent la bande de Gaza, « nous pourrons faire venir de plus en plus de monde. »

« Je serais très heureux de vivre à Gaza », a affirmé Ben Gvir.

Ben Gvir est un adepte de feu le rabbin Meir Kahane, fondateur du parti d’extrême droite Kach, interdit dans les années 1980, qui prônait l’expulsion des Palestiniens et des Arabes israéliens. Ces dernières années, il a cherché à se distancier quelque peu de Kahane et, lors d’une commémoration de Kahane en 2022, il a déclaré qu’il ne soutenait pas l’expulsion de tous les Arabes.

Ben Gvir défend ouvertement le repeuplement israélien à Gaza, qu’il a promu lors d’une conférence à Jérusalem et lors d’une récente marche et d’un rassemblement ultra-nationaliste à Sderot.

À Sderot la semaine dernière, Ben Gvir a déclaré qu’Israël devait faire deux choses : « retourner à Gaza » et « encourager le départ volontaire des habitants de Gaza ».

« C’est éthique ! C’est rationnel ! C’est la vérité ! C’est la vérité ! C’est la Torah et c’est le seul moyen ! Et oui, c’est humain », a-t-il assuré.

Depuis le début de la campagne, le gouvernement israélien maintient qu’il n’a aucune intention de prendre le contrôle de la bande de Gaza, et qu’il préfère tenter de mettre en place un régime de substitution pour remplacer le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Un résident de l’implantation de Netzarim accuse les soldats, venus l’évacuer de chez lui, d’avoir trahi les valeurs juives lors du désengagement de Gaza. Le 22 août 2005. (Photo par Flash90).

Selon un sondage de l’Université hébraïque publié en décembre dernier, plus de la moitié des Israéliens s’opposent à l’annexion de la bande de Gaza et à la réinstallation des implantations abandonnées lors du désengagement de 2005.

S’adressant au site d’information Kikar Hashabat, Ben Gvir a également confié qu’il « s’attendait » à ce que le Premier ministre Benjamin Netanyahu le nomme à un poste dans le cabinet de guerre, une guerre qu’il aurait menée très différemment, notamment en coupant le carburant et en continuant les opérations à Rafah « jusqu’au bout ».

Ben Gvir a également appelé à une opération terrestre au Liban.

« Nous ne pourrons pas mettre fin à cette campagne sans une guerre dans le nord », a-t-il affirmé, un jour après avoir déclaré qu’une telle guerre impliquerait une invasion du Liban et viserait à démanteler complètement le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran.

Jeremy Sharon a contribué à cet article.

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