Concert à l’ONU: Les États-Unis donnent finalement un visa au chanteur israélien
Amir Benayoun s'est d'abord vu refuser le permis d'entrée parce qu'il n'avait pas réussi à convaincre les autorités américaines qu'il rentrerait chez lui après le spectacle
Revenant sur son refus initial d’accorder un visa au chanteur israélien Amir Benayoun, l’ambassade des États-Unis en Israël lui a donné la permission d’entrer à temps pour se produire lors de la cérémonie annuelle des Nations unies à l’occasion de la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste.
La semaine dernière, l’ambassade des États-Unis a déclaré au site d’information Ynet que Benayoun n’était pas en mesure de convaincre le consul américain qu’il « avait un lien fort avec son pays, qui assurerait son retour en Israël après une courte visite aux États-Unis ». Mais jeudi, la décision a été prise de lui donner le visa, a rapporté Ynet.
Benayoun sera accompagné sur scène à l’ONU à New York par les chanteurs David D’Or et Miri Mesika, avec qui il interprétera une chanson en hébreu, en anglais et en arabe lors d’une représentation prévue pour la Journée internationale de l’Holocauste. La cérémonie annuelle commémore la libération du camp de la mort d’Auschwitz le 27 janvier.
La chanson, intitulée « The Last Survivor », a été écrite par Moshe Klugheft et a été composée par Benayoun. Une vidéo de la chanson, qui sera projetée à l’ONU, met à l’honneur plusieurs survivants israéliens de l’Holocauste.
Benayoun aurait présenté à l’ambassade sa lettre d’invitation officielle de l’ONU. Il aurait plusieurs représentations prévues pour février et mars en Israël, une autre raison pour laquelle il a déclaré qu’il reviendrait.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a appelé l’ambassade des États-Unis à revenir sur sa décision de ne pas laisser entrer Benayoun, selon Ynet.
En 2015, il a écrit et interprété une chanson sur un corbeau « corrompu et cruel », du nom de Obama, à qui il souhaite une mort rapide.