L’armée a repéré un tir anti-aérien depuis la Syrie après une escarmouche
L'armée israélienne a déclaré que les projectiles ne sont pas tombés en Israël et ne représentaient pas une menace pour les Israéliens
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

L’armée israélienne a déclaré jeudi que ses systèmes de radars ont détecté un tir anti-aérien depuis la Syrie, qui ressemblait au départ à des roquettes tirées vers Israël.
Les projectiles ne sont pas tombés en Israël et ne représentaient pas une menace pour les Israéliens, selon une porte-parole de l’armée.
« A ma connaissance, [les tirs] n’étaient pas dirigés vers un avion israélien », a déclaré la porte-parole.
Des agences de presse israéliennes ont annoncé que les systèmes israéliens ont détecté quatre obus anti-aériens.
L’incident est intervenu quelques jours après que deux roquettes ont été tirées de la Syrie vers le Mont Hermon d’Israël sur le plateau du Golan, a déclaré l’armée.
L’une des roquettes est tombée dans le territoire israélien et la seconde n’a pas réussi à passer la frontière, a déclaré l’armée.

En riposte à l’attaque de roquette de samedi, l’armée israélienne a frappé plusieurs cibles militaires en Syrie. Des hélicoptères et des avions militaires israéliens ont frappé plusieurs cibles liées à l’armée syrienne, y compris deux batteries militaires et plusieurs avant-postes d’observation et de renseignement, et une unité de défense aérienne de type Sa-2, a déclaré l’armée dans un communiqué.
Des médias syriens ont également annoncé qu’Israël avait frappé plusieurs cibles liées à l’Iran et à ses milices alliées en Syrie, dans la zone d’al-Kiswah, au sud de Damas. Ces frappes auraient visé des caches d’armes et des centres d’entrainement militaire.
La semaine dernière, on a aussi assisté à un affrontement entre Israël et la Syrie.
Le 27 mai, une batterie anti-aérienne syrienne a tiré sur un avion de chasse israélien qui volait dans l’espace aérien d’Israël. Peu après, en riposte, l’armée israélienne a attaqué la batterie et l’a détruite, tuant un officier et un soldat syrien. Un véhicule militaire a aussi été endommagé dans l’attaque.
Au début de la guerre civile syrienne, l’armée israélienne a fixé un certain nombre de « lignes rouges » qui entraînerait des frappes de riposte, y compris toute attaque – intentionnelle ou non – contre Israël.
Ces « lignes rouges » incluent aussi les efforts iraniens d’établir une présence permanente en Syrie et des tentatives de transférer des armes avancées vers le groupe terroriste du Hezbollah qui est basé au Liban.
Ces dernières années, Israël a reconnu avoir mené des centaines de frappes aériennes en Syrie en réponse à des violations de « lignes rouges ».