Israël en guerre - Jour 400

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Le cousin de Carmel Gat appelle à profiter de la mort de Sinwar pour conclure un accord

Une mère d'otage presse les dirigeants israéliens et internationaux à saisir l’opportunité de l’élimination du chef du groupe terroriste pour ramener les 101 captifs encore à Gaza

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Shay Dickmann (à droite) et son frère Gil Dickmann, cousins de l'otage assassinée Carmel Gat, lors d'une manifestation, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Shay Dickmann (à droite) et son frère Gil Dickmann, cousins de l'otage assassinée Carmel Gat, lors d'une manifestation, à Tel Aviv, le 7 septembre 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Le cousin de l’otage assassinée Carmel Gat, Gil Dickmann, a appelé jeudi soir le gouvernement israélien et les dirigeants du monde entier à tirer parti de l’élimination du chef terroriste du groupe terroriste palestinien du Hamas, Yahya Sinwar, et à négocier la libération immédiate des 101 otages restants.

Lors d’une conférence de presse tenue jeudi soir, Dickmann a déclaré que les familles des six otages brutalement exécutés à Gaza à la fin du mois d’août – Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, Eden Yerushalmi, 24 ans, Ori Danino, 25 ans, Almog Sarusi, 25 ans, Alex Lubnov, 32 ans et Carmel, 40 ans – craignaient que leurs proches soient détenus dans la clandestinité avec Sinwar, mais qu’elles n’en étaient pas sûres jusqu’à l’annonce de sa mort, jeudi.

« Nous ne savons pas s’il a appuyé sur la gâchette ou s’il a ordonné leur exécution, c’est dévastateur pour nous et cela montre à quel point nous étions proches de les faire sortir », a déclaré Dickmann.

« Nous ne savons pas pendant combien de temps ils ont été détenus ensemble, ni avec Sinwar, ni les conversations qu’ils avaient. Aujourd’hui, les six ont disparu, ainsi que Sinwar, mais lorsque les six ont été assassinés, nous avons dit que nous ne savions pas qui les avait tués et que nous n’étions pas intéressés par la vengeance, mais seulement par la nécessité de ramener les 101 otages. »

Cette combinaison de six photos non datées des otages, en haut à gauche, Hersh Goldberg-Polin, Ori Danino, Eden Yerushalmi ; en bas à gauche, Almog Sarusi, Alexander Lubnov, et Carmel Gat. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus via AP)

La mort de Sinwar a marqué le jour où un obstacle majeur a été levé, a déclaré Daniel Lifshitz, petit-fils de l’otage Oded Lifshitz du kibboutz Nir Oz, en parlant de son grand-père, le seul arrière-grand-père parmi les 101 otages restants.

« C’est aujourd’hui qu’il faut appeler à la fin de la guerre et à la libération des otages », a martelé Lifshitz.

« C’est une occasion qui pourrait ne pas se reproduire », a-t-il dit, appelant à la relance de l’accord qui avait été proposé par le président américain Joe Biden pour permettre de rapatrier tous les otages restants, vivants et morts d’un coup.

Yaël Adar, mère de l’otage Tamir Adar, un mari et père de 38 ans enlevé dans le kibboutz Nir Oz, assassiné à Gaza et dont le corps est toujours en captivité, a qualifié la mort de Sinwar de « justice ».

Une pancarte et une bougie commémorative pour l’otage assassiné Tamir Adar lors d’un événement dans le réfectoire du kibboutz Nir Oz, le 11 avril 2024. (Crédit : Liron Moldovan/Flash90)

« Nous sommes heureux de ce succès militaire, mais nous sommes très inquiets pour nos otages », a déclaré Adar.

« Nous demandons au gouvernement israélien, aux dirigeants mondiaux et aux médiateurs de trouver un moyen de ramener tous les otages immédiatement. Tamir doit être enterré dans la dignité. »

La guerre à Gaza avait éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis – dont 3 800 terroristes – dirigés par le groupe terroriste palestinien du Hamas avaient pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant plus de 1 200 personnes, principalement des civils et enlevant 251 otages de tous les âges. Les hommes avaient commis de nombreuses atrocités et ils s’étaient livrés à des violences sexuelles à grande échelle.

On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.

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