Le Hamas tient Netanyahu responsable de la mort des 6 otages ; le Premier ministre souhaite une réponse forte contre le Hamas
Les "exigences" du Premier ministre auraient fait échoué la conclusion d'un accord ; Netanyahu souhaite frapper le groupe terroriste avec "une immense force"
Un haut responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, affirme que les exigences du Premier ministre Benjamin Netanyahu concernant un accord de cessez-le-feu et de libération des otages israéliens sont à l’origine de la mort d’otages détenus par le groupe terroriste à Gaza.
« La réponse de M. Netanyahu à notre acceptation du document présenté par le président américain Joe Biden a été évasive, et a été suivie de l’imposition de plusieurs nouvelles conditions. M. Netanyahu a insisté pour que l’armée maintienne une présence dans les corridors de Philadelphi et de Netzarim et a refusé de libérer nos prisonniers âgés condamnés à perpétuité », a déclaré Al-Hayya à Al Jazeera.
« Nous ne sommes pas intéressés par la négociation [basée sur] des nouvelles conditions de Netanyahu. Le mouvement [Hamas] décide de ne pas faire de compromis sur la proposition du 2 juillet », ajoute-t-il.
De son côté, le Premier ministre israélien aurait déclaré lors de la réunion du Cabinet de sécurité d’hier que le gouvernement devrait préparer des recommandations dans les 24 à 48 heures pour une réaction forte à l’exécution par le Hamas de six otages dont les corps ont été retrouvés quelques jours plus tard à Gaza.
« Nous devons dire clairement que nous réagirons avec une immense force », a déclaré le Premier ministre à ses ministres, selon le quotidien Israel Hayom.
« La première chose à faire est de présenter, dans les 24 à 48 heures, des recommandations visant à faire payer au Hamas un prix lourd, élevé et très rapide. Si nous ne le faisons pas, nous assisterons à d’autres meurtres de ce type », a-t-il déclaré.
Le média cite également le Premier ministre qui affirme qu’un accord sur les otages avec le Hamas est toujours possible, ajoutant qu’Israël est prêt à faire des compromis dans certains domaines, mais pas sur le contrôle israélien du corridor Philadelphi.