Israël en guerre - Jour 338

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Le JNF-KKL avertit le public de ne pas toucher les chenilles urticantes

À l'approche de Lag BaOmer, le public doit faire attention lorsqu'il s'assoit sous les pins, la piqûre des larves pouvant provoquer des irritations de la peau, des yeux, de la gorge

Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Chenilles processionnaires du pin grimpant en ligne le long d'un pin. (Crédit : Omer Golan/JNF-KKL)
Chenilles processionnaires du pin grimpant en ligne le long d'un pin. (Crédit : Omer Golan/JNF-KKL)

Le Fonds National juif (JNF/KKL) a mis en garde dimanche les Israéliens contre les chenilles processionnaires du pin qui piquent lorsqu’ils s’aventureront dans les forêts lundi soir et mardi à l’occasion de la fête de Lag BaOmer.

L’organisation a déclaré qu’elle avait pulvérisé des pesticides dans les forêts de tout le pays pour tuer les larves, qui portent des poils urticants provoquant des irritations de la peau, des yeux et de la gorge ainsi que des réactions allergiques, mais qu’il pouvait en rester sur le sol.

Les chenilles abandonnent leur cocon dans les pins au début du printemps et se déplacent sur le sol jusqu’à ce qu’elles trouvent un endroit approprié pour s’enfouir et se transformer en chrysalide.

Elles sont appelées « processionnaires » parce qu’elles se déplacent en nombre, les unes derrière les autres, peut-être pour tromper les prédateurs et leur faire croire qu’il s’agit de serpents.

« Il est demandé au public d’être vigilant lorsqu’il s’assoit sous un pin et d’éviter de toucher le sol sous ou à proximité des arbres où se trouvent des nids », indique un communiqué.

Ces chenilles, qui se transforment à terme en papillons, possèdent une protéine urticante dans leurs poils.

Des nids de chenilles processionnaires du pin sur des pins. (Crédit : Omer Golan/JNF-KKL)

Au début de l’année, le ministère de l’Environnement a conseillé à tous ceux qui croiseront ces chenilles urticantes en procession de ne pas intervenir, de ne pas les toucher et de ne pas les détruire, sous peine qu’elles ne diffusent leur poison dans l’air.

Le ministère a appelé le public à informer les autorités locales si des cocons sont observés aux abords des crèches ou dans des lieux publics, de manière à ce qu’elles puissent les localiser et aller les détruire à l’automne, a ajouté le ministère.

S’il n’y a aucun moyen de conserver les enfants ou autre public vulnérable à l’écart des cocons, un expert doit être appelé en renfort pour les enlever à la main.

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