Le silence du Qatar sur la mort d’al-Arouri, bon présage pour les otages – source
Un haut responsable israélien a affirmé que le fait que Doha n'ait pas réagi publiquement est de bon augure pour la poursuite des pourparlers sur la libération des otages
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Un haut responsable israélien a indiqué mercredi que le fait que le Qatar n’ait pas réagi publiquement à la frappe dont a été victime le chef du groupe terroriste palestinien du Hamas, Saleh al-Arouri, dans la nuit de mardi à mercredi, est un signe positif pour la poursuite des pourparlers sur la libération d’autres otages toujours détenus à Gaza.
« S’ils n’annoncent rien, c’est en fin de compte quelque chose de positif », a indiqué le fonctionnaire.
Israël n’a pas revendiqué la responsabilité de la frappe, malgré les nombreuses spéculations selon lesquelles il serait à l’origine de l’assassinat du numero 2 du groupe terroriste palestinien.
Le fonctionnaire a fait savoir qu’une réunion de haut niveau au cours de laquelle le Conseil de sécurité nationale et le ministère des Affaires stratégiques devaient présenter des recommandations pour l’après-guerre à Gaza, prévue la veille, a été reportée à la suite de l’assassinat d’al-Arouri à Beyrouth.
Les détails des recommandations seront rendus publics lorsqu’elles seront finalement présentées jeudi soir.
Les fonctionnaires devraient discuter du rôle de l’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) après la guerre.
Le fonctionnaire a fait un rare éloge de l’UNRWA, souvent pointé du doigt.
« Pour l’instant, nous ne voyons pas d’autre acteur international à Gaza qui sache comment transporter des camions vers les zones de refuge », a souligné le fonctionnaire.
« Pour la première fois de son histoire peut-être, l’UNRWA fait quelque chose qui répond aux besoins humanitaires des habitants de Gaza. Ils reçoivent de la nourriture, de l’eau et des médicaments dans le cadre d’activités auxquelles l’UNRWA participe. »