Israël en guerre - Jour 341

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L’armée avance à Khan Younès et Jabaliya, 89 soldats tués dans l’opération terrestre

Tsahal : le Hamas tire des roquettes depuis les zones humanitaires * Des photos montrent l'arrestation de dizaines d’individus à Gaza * L’OMS s’inquiète de l’état du système de santé

  • Des troupes de l’armée israélienne opérant à l'intérieur de Gaza , sur cette photo publiée le 7 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
    Des troupes de l’armée israélienne opérant à l'intérieur de Gaza , sur cette photo publiée le 7 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
  • Des personnes cherchant dans les décombres d'un bâtiment, suite à une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 décembre 2023. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)
    Des personnes cherchant dans les décombres d'un bâtiment, suite à une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 décembre 2023. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)
  • Des Palestiniens blessés lors d'une frappe israélienne dans la bande de Gaza arrivant à l'hôpital de Rafah, le 6 décembre 2023. (Crédit : Hatem Ali/AP)
    Des Palestiniens blessés lors d'une frappe israélienne dans la bande de Gaza arrivant à l'hôpital de Rafah, le 6 décembre 2023. (Crédit : Hatem Ali/AP)
  • Des Palestiniens déplacés qui ont fui Khan Younès installant un camp à Rafah, plus au sud, près de la frontière de la bande de Gaza avec l'Égypte, le 6 décembre 2023. (Crédit : Mahmoud Hams/AFP)
    Des Palestiniens déplacés qui ont fui Khan Younès installant un camp à Rafah, plus au sud, près de la frontière de la bande de Gaza avec l'Égypte, le 6 décembre 2023. (Crédit : Mahmoud Hams/AFP)
  • Le sergent Amit Bonzel, à gauche et le sergent Alemnew Emanuel Feleke, à droite, tous deux 22 ans, tués au combat à Gaza. Bonzel a été tué le6 décembre. Feleke a été blessé le 5 décembre et a succombé à ses blessures le 6 décembre. (Crédit : armée israélienne)
    Le sergent Amit Bonzel, à gauche et le sergent Alemnew Emanuel Feleke, à droite, tous deux 22 ans, tués au combat à Gaza. Bonzel a été tué le6 décembre. Feleke a été blessé le 5 décembre et a succombé à ses blessures le 6 décembre. (Crédit : armée israélienne)
  • Des troupes de l’armée israélienne opérant à l'intérieur de Gaza, sur une photo publiée le 7 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
    Des troupes de l’armée israélienne opérant à l'intérieur de Gaza, sur une photo publiée le 7 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Washington note l’importance pour Israël d’avoir des mécanismes de déconfliction

Le conseiller adjoint américain à la sécurité nationale, Jon Finer, a reconnu lors d’une apparition au Aspen Security Forum qu’il y a eu des cas dans lesquels l’armée israélienne a ordonné aux Gazaouis de fuir vers des zones où elle a finalement mené des frappes.

Il indique que ces cas constituent des « cibles d’opportunité » lorsqu’une attaque est approuvée avec peu de planification après la découverte de renseignements inattendus à la dernière minute.

« Lorsque cela se produit, nous en parlons directement au gouvernement israélien », dit-il tout en soulignant l’importance pour Israël d’avoir des mécanismes de déconfliction clairement communiqués – ce qu’il a fait.

On demande ensuite à Finer si le ratio de deux civils morts pour un combattant tué à Gaza, annoncé par l’armée israélienne, est suffisant pour les États-Unis.

« Le droit international sur… le concept de proportionnalité n’est pas énoncé en termes de formule absolue », note-t-il.

« Ce n’est pas le cas, tel ou tel ratio signifie que vous êtes soit au-dessus de la ligne, soit en dessous de la ligne. Nous sommes moins concentrés sur ce calcul, qui est un peu ineffable, et plus concentrés sur le moment où des problèmes surviennent et sur lesquels nous soulevons nos préoccupations… Je pense que nous avons eu un certain succès avec cela », ajoute Finer.

Washington : « une influence », « pas un contrôle total » sur la guerre

Le président américain Joe Biden écoute la question d'un journaliste avant un briefing sur l'Ukraine, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 5 octobre 2023, à Washington. Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir de la gauche se trouvent le Secrétaire à la Défense Lloyd Austin, le chef d'état-major interarmées, le général CQ Brown Jr., Biden, le directeur de la CIA, William Burns, et Jon Finer, assistant du président et principal conseiller adjoint à la sécurité nationale. (Crédit : AP Photo/Evan Vucci)
Le président américain Joe Biden écoute la question d'un journaliste avant un briefing sur l'Ukraine, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 5 octobre 2023, à Washington. Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir de la gauche se trouvent le Secrétaire à la Défense Lloyd Austin, le chef d'état-major interarmées, le général CQ Brown Jr., Biden, le directeur de la CIA, William Burns, et Jon Finer, assistant du président et principal conseiller adjoint à la sécurité nationale. (Crédit : AP Photo/Evan Vucci)

Le conseiller adjoint américain à la sécurité nationale, Jon Finer, a déclaré qu’« il reste de nombreuses cibles militaires légitimes » dans le sud de Gaza, y compris une grande partie des dirigeants du Hamas.

« Il y a eu des aspects de la manière dont le conflit a été mené dans le nord qui, selon nous, n’ont pas montré suffisamment d’attention à la vie civile et ces aspects devraient être améliorés dans le sud », a déclaré Finer au Aspen Security Forum, ajoutant qu’Israël a une responsabilité particulière pour protéger les civils dans la moitié inférieure de Gaza puisqu’il a ordonné à environ un million de Gazaouis d’y migrer afin que Tsahal puisse opérer plus facilement dans le nord.

Lorsqu’on lui demande si Israël a tenu compte de ces avertissements, Finer commence par affirmer que la puissance américaine est limitée.

« Il est important de comprendre quel est le rôle des États-Unis. Nous avons sans aucun doute une influence sur la manière dont cette guerre est menée. Nous n’avons pas un contrôle total », dit-il.

Il note cependant des progrès dans l’acheminement de l’aide humanitaire, la sortie de milliers d’étrangers de Gaza ainsi qu’une trêve de sept jours au cours de laquelle plus de 100 otages ont été libérés.

« Je ne pense pas qu’aucun de ces développements n’aurait eu lieu sans l’intervention directe des États-Unis », déclare Finer.

Le Cogat accuse le Hamas de « s’accaparer la nourriture des convois humanitaires » pour lui-même

Des camions d'aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza par le poste-frontière avec l'Égypte, Rafah, avant la fin de la trêve, attendant à la frontière, le 1er décembre 2023. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)
Des camions d'aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza par le poste-frontière avec l'Égypte, Rafah, avant la fin de la trêve, attendant à la frontière, le 1er décembre 2023. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)

Israël a défendu jeudi ses mesures prises pour permettre la distribution d’aide dans la bande de Gaza.

« Nous essayons d’accroître l’aide humanitaire et plus de 60 000 tonnes d’aide sont entrées via Rafah », point de passage avec l’Egypte, a expliqué à la presse Elad Goren, chef du Cogat, l’organe du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens.

Israël « ne sera pas un problème » à l’entrée de l’aide qui est une « question de logistique » dépendant de l’ONU, a-t-il ajouté, mettant en avant les canalisations d’eau réparées par Israël ou avec son concours et l’installation d’entrepôts à Rafah pour abriter de l’aide.

Il a aussi rappelé l’autorisation donnée dans la nuit par Israël à l’entrée d’un « supplément minimal de carburant » jugé « nécessaire pour éviter un effondrement humanitaire ».

Le groupe terroriste palestinien du Hamas avait affirmé mardi que le nord de Gaza était en « état de famine, en raison de la pénurie de produits alimentaires essentiels », mais le colonel Goren a accusé le mouvement de « s’accaparer la nourriture des convois humanitaires » pour lui-même, « au lieu de le donner à la population de Gaza ».

2 soldats légèrement blessés lors d’une attaque de missile antichar du Hezbollah

L’armée israélienne affirme que deux soldats ont été légèrement blessés plus tôt dans une attaque de missile antichar du groupe terroriste libanais du Hezbollah près de la communauté de Shtula, à la frontière libanaise.

En réponse, Tsahal affirme avoir frappé une série de sites du Hezbollah, y compris une position utilisée plus tôt pour tirer des projectiles sur Israël.

J Street met en garde Israël quant à son soutien

« Si nous ne voyons pas bientôt la preuve que le gouvernement israélien est en train d’apporter des changements significatifs à sa conduite de la guerre et à son attitude concernant les arrangements d’après-guerre, alors J Street ne sera plus en mesure de fournir son soutien à la campagne militaire actuelle », déclare le lobby juif J Street dans un communiqué.

« Même si J Street soutient le droit d’Israël – et l’obligation morale du pays – de répondre à cette attaque, de se défendre et de garantir que les civils israéliens ne soient plus jamais menacés par le bastion terroriste du Hamas à Gaza, il est très préoccupé par les actions menées par le gouvernement [du Premier ministre Benjamin] Netanyahu depuis la reprise des combats la semaine dernière. »

« Depuis la reprise des combats la semaine dernière, les forces israéliennes ont repris leurs bombardements à grande échelle et ont de nouveau coupé ou considérablement réduit les flux d’aide vitale. Les zones désignées comme ‘sûres’ pour les civils ont été bombardées, et les niveaux croissants de maladies, de faim et de décès sont devenus stratégiquement et moralement inacceptables », ajoute le groupe de gauche pro-israélien.

Macron fixera la date d’un hommage aux victimes du Hamas « dans les semaines à venir »

Le président français Emmanuel Macron assiste à une réunion lors du sommet des Nations Unies sur le climat de la COP28 à Dubaï le 2 décembre 2023.(Crédit : Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron assiste à une réunion lors du sommet des Nations Unies sur le climat de la COP28 à Dubaï le 2 décembre 2023.(Crédit : Ludovic MARIN / AFP)

Emmanuel Macron a promis jeudi de fixer « dans les semaines à venir » la date d’un hommage aux victimes de l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, estimant devoir attendre car des familles « ont encore des otages ».

« Évidemment, nous rendrons un hommage à tous les enfants partis et à tous les proches. Simplement, c’est en concertation avec les familles que je déciderai de la date », a expliqué le chef de l’Etat lors d’une cérémonie à l’Elysée où il s’est vu remettre le prix annuel de la Conférence européenne des rabbins (CER) qui récompense la lutte contre l’antisémitisme et la sauvegarde des libertés religieuses.

« C’est pourquoi ai-je attendu, parce que plusieurs de ces familles ont perdu des enfants, des proches, et ont encore des otages », a ajouté Emmanuel Macron, selon des propos rapportés par un participant.

Le président du Consistoire central de France Elie Korchia avait appelé mercredi Emmanuel Macron à « annoncer officiellement » une date pour cette cérémonie d’hommage.

« Comment rendre un hommage alors que l’inquiétude est là ? », a expliqué jeudi le président. « J’espère que vous comprendrez avec moi ce qui n’est pas une hésitation, ce qui n’est pas un tâtonnement », a-t-il ajouté, promettant de fixer une date « dans les semaines à venir ».

2 roquettes tirées depuis la Syrie sur Israël

L’armée israélienne affirme que deux roquettes ont été tirées depuis la Syrie plus tôt dans la soirée, déclenchant des sirènes dans la ville de Buq’ata, sur le plateau du Golan.

Les deux projectiles ont atterri dans des zones dégagées, sans faire de dégâts.

Plusieurs autres roquettes ont été tirées depuis le Liban sur les communautés de Shtula, Malkia et Zar’it, selon l’armée israélienne.

Il indique que les troupes bombardent les sources des tirs avec de l’artillerie.

Tsahal affirme que les troupes enquêtent sur les hommes qui sont restés à Jabaliya et Shejaiya

Des terroristes palestiniens présumés, en sous-vêtements, se rendant aux soldats israéliens dans la région de Jabaliya, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Des terroristes palestiniens présumés, en sous-vêtements, se rendant aux soldats israéliens dans la région de Jabaliya, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de Tsahal, a commenté les photos montrant les troupes israéliennes arrêtant aujourd’hui des dizaines d’hommes palestiniens dans la bande de Gaza.

« Jabaliya et Shejaiya sont des centres de gravité pour les terroristes que nous combattons. Ils se cachent sous terre et sortent, et nous les combattons. Ceux qui restent dans ces zones sortent des tunnels, et certains des bâtiments, et nous enquêtons pour savoir qui est lié au Hamas et qui ne l’est pas. Nous les arrêtons tous et les interrogeons », a déclaré Hagari, en réponse à une question lors d’une conférence de presse.

Des terroristes palestiniens présumés, en sous-vêtements, se rendant aux soldats israéliens dans la région de Jabaliya, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d’écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d’auteur)
Des terroristes palestiniens présumés, en sous-vêtements, se rendant aux soldats israéliens dans la région de Jabaliya, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d’écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Biden s’entretient avec Netanyahu et Abdallah de Jordanie au sujet de la guerre

Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Haïm Zach/GPO)
Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Haïm Zach/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu vient d’avoir un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden, a indiqué la Maison Blanche, ajoutant qu’ils avaient discuté des derniers développements de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

Ils ont échangé par téléphone au moins 16 fois depuis le début de la guerre.

Biden a également eu un appel téléphonique au sujet de la guerre avec le roi Abdallah de Jordanie, a indiqué la Maison Blanche, ajoutant que les comptes rendus des deux conversations seraient publiés prochainement.

Des images d’un combattant du Hamas montrent une cellule de Jabaliya être frappée par Tsahal au nord de Gaza

Des images de Tsahal obtenues à partir de la caméra corporelle d'un membre du Hamas lors de combats à Jabaliya, dans le nord de Gaza, montrent des membres armés du groupe terroriste rampant sur le sol à l'intérieur d'un bâtiment, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)
Des images de Tsahal obtenues à partir de la caméra corporelle d'un membre du Hamas lors de combats à Jabaliya, dans le nord de Gaza, montrent des membres armés du groupe terroriste rampant sur le sol à l'intérieur d'un bâtiment, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)

Tsahal a publié des images obtenues à partir de la caméra corporelle d’un membre du Hamas lors des combats à Jabaliya, au nord de Gaza, montrant des membres armés du groupe terroriste rampant sur le sol à l’intérieur d’un bâtiment.

L’armée israélienne affirme que la brigade Nahal avait croisé les terroristes, qui avaient tiré des missiles antichar sur les troupes. La cellule a été frappée par un drone.

Un autre membre de la cellule a été tué par les troupes, et la caméra a été retrouvée sur son corps, a indiqué l’armée israélienne.

L’envoyée américaine s’abstient de prendre position sur un recours de l’ONU exhortant au cessez-le-feu à Gaza

L’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, s’entretient avec des journalistes lors d’une conférence de presse au siège des Nations unies, le 1er mars 2021. (Crédit : Mary Altaffer/AP)
L’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, s’entretient avec des journalistes lors d’une conférence de presse au siège des Nations unies, le 1er mars 2021. (Crédit : Mary Altaffer/AP)

Lors d’une interview, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a refusé à deux reprises de prendre position concernant la décision du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’invoquer une clause rare de la charte de l’ONU afin d’exhorter le Conseil de sécurité d’intervenir pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

« Nous sommes au courant de la lettre du secrétaire général. Et comme cela a été le cas depuis le début de ce conflit, nous sommes restés étroitement engagés avec les Nations unies et d’autres partenaires de la région », a déclaré Thomas-Greenfield.

« Nous avons soutenu la pause humanitaire, qui a pris fin il y a quelques jours, mais nous continuons également à travailler avec les parties dans la région… pour trouver une voie à suivre, pour continuer à acheminer l’aide humanitaire, à ramener les otages et à avancer vers un processus qui mènera à une solution à deux États », a ajouté l’envoyée américaine.

Guterres a appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu dans la guerre en cours. Mercredi, il a écrit – pour la première fois depuis qu’il a pris la tête de l’organisation mondiale de 193 membres en 2017 – aux 15 membres du Conseil de sécurité en vertu de l’article 99 de la Charte des Nations unies.

C’est également la première fois qu’un secrétaire général y a recours depuis 1989. L’article permet au secrétaire général de porter à l’attention du conseil toute question qui, selon lui, menace la paix et la sécurité internationales.

Le journaliste interrogeant Thomas-Greenfield a tenté une seconde fois de l’interroger concernant la position américaine sur la décision de Guterres.

« Le secrétaire général a le pouvoir d’émettre ces lettres, et nous allons continuer à travailler avec l’ONU pour trouver un moyen de répondre aux préoccupations que lui et d’autres ont soulevées », a-t-elle dit.

Tsahal indique avoir frappé le Hezbollah dans le sud du Liban en réponse à des attaques répétées

De la fumée s'élevant après une frappe israélienne entre les villages de Qaouzah et Ramia près de la frontière avec Israël, sur une photo prise depuis le sud du Liban, le 4 décembre 2023. (Crédit : AFP)
De la fumée s'élevant après une frappe israélienne entre les villages de Qaouzah et Ramia près de la frontière avec Israël, sur une photo prise depuis le sud du Liban, le 4 décembre 2023. (Crédit : AFP)

L’armée israélienne affirme que ses avions de combat ont frappé plus tôt un certain nombre de sites du Hezbollah dans le sud du Liban, y compris un centre de commandement, en réponse aux attaques répétées contre le nord d’Israël aujourd’hui.

Plusieurs autres roquettes ont été tirées depuis le Liban vers le nord d’Israël il y a peu, et Tsahal affirme avoir ciblé la source des tirs.

Le directeur du CAIR se dit « heureux » d’avoir vu les Gazaouis « briser le siège » le 7 octobre

Nihad Awad, directeur exécutif national du Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR), lors d'une conférence de presse, à Washington, le 30 janvier 2017. (Crédit : AP Photo/Alex Brandon)
Nihad Awad, directeur exécutif national du Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR), lors d'une conférence de presse, à Washington, le 30 janvier 2017. (Crédit : AP Photo/Alex Brandon)

Le fondateur et directeur exécutif du Conseil sur les relations américano-islamiques a déclaré le mois dernier qu’il avait été « heureux » de voir les habitants de Gaza « briser le siège » le 7 octobre, quand des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont franchi la frontière entre Gaza et Israël, massacré 1 200 personnes et pris environ 240 otages.

« Le 7 octobre, les habitants de Gaza ont seulement décidé de briser le siège – les murs du camp de concentration », a déclaré Nihad Awad dans un discours prononcé lors de la convention des Musulmans américains pour la Palestine (AMP) à Chicago le mois dernier.

« Et oui, j’étais heureux de voir les gens briser le siège, casser les chaînes et entrer librement sur leurs terres, sur lesquelles ils n’étaient pas autorisés à entrer », a-t-il ajouté.

« Et oui, la population de Gaza a le droit de se défendre, et oui, Israël, en tant que puissance occupante, n’a pas ce droit. »

« Gaza a transformé de nombreux esprits à travers le monde, y compris chez ceux qui ne sont pas musulmans. Quelle est la foi qu’ont ces gens ? Ils sont reconnaissants, ils n’ont pas peur. »

« Israël ne leur a pas fait peur parce qu’ils savaient que leur paradis est à Gaza et que, s’ils voulaient mourir, ils iraient dans un autre paradis. »

« C’est la foi du peuple de Gaza. C’est pourquoi Gaza et la population de Gaza ont pu transformer tous ceux qui nous regardent. »

Il a aussi affirmé que les Gazaouis « avaient été victorieux ».

Quatre jours après le 7 octobre, le CAIR a publié une déclaration affirmant que « cibler les civils est une erreur, qu’ils soient Palestiniens, Israéliens, Américains ou de toute autre nationalité ».

Les jumelles Cunio, 3 ans, et leur mère sorties de l’hôpital 10 jours après leur libération de Gaza

Les jumelles Emma et Yuli Cunio, 3 ans, et leur mère Sharon Aloni Cunio quittent l’hôpital pour enfants Schneider, le 7 décembre 2023. (Crédit : Autorisation du centre médical pour enfants Schneider)
Les jumelles Emma et Yuli Cunio, 3 ans, et leur mère Sharon Aloni Cunio quittent l’hôpital pour enfants Schneider, le 7 décembre 2023. (Crédit : Autorisation du centre médical pour enfants Schneider)

Juste à temps pour l’allumage des premières bougies de Hanoukka, les jumelles Emma et Yuli Cunio, âgées de 3 ans, et leur mère Sharon Aloni Cunio, 34 ans, ont quitté le centre médical pour enfants Schneider.

Capturées à leur domicile du kibboutz Nir Oz par des terroristes le 7 octobre, elles ont été retenues en otage à Gaza par le Hamas jusqu’à ce qu’elles soient libérées le 27 novembre dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu temporaire négocié par le Qatar et les États-Unis entre le Hamas et Israël. Le père des jumeaux, David, 34 ans, est toujours retenu à Gaza.

La sœur de Sharon, Danielle Aloni, 44 ans, et sa fille Emilia, 5 ans, ont également été retenues en otage et ont été libérées le 24 novembre.

Tsahal affirme avoir tué deux hauts responsables des renseignements du Hamas lors d’une frappe aérienne

Abed al-Aziz Rantisi (à gauche) et Ahmed Ayush. (Crédit : Armée israélienne)
Abed al-Aziz Rantisi (à gauche) et Ahmed Ayush. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne affirme avoir tué il y a quelques jours deux hauts responsables de la division des renseignements du Hamas lors d’une frappe aérienne dans la bande de Gaza.

Elle indique que l’un des responsables, Abed al-Aziz Rantisi, était responsable des capacités d’observation du Hamas et a été impliqué dans la planification des attaques du 7 octobre.

Il a été tué lors d’une frappe contre une salle de commandement des renseignements du Hamas, aux côtés d’Ahmed Ayush, qui, selon Tsahal, est un haut responsable du dispositif d’observation du groupe terroriste au sein du bataillon al-Qarara.

L’armée israélienne affirme que la salle de commandement touchée par la frappe était un centre rassemblant toutes les capacités d’observation du Hamas et qu’elle « a servi d’atout stratégique important pour la gestion des combats ».

Des images de Tsahal montrent une frappe contre une cellule du Hamas dans le nord de Gaza

Des images de Tsahal montrant une unité de troupes identifiant des membres du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)
Des images de Tsahal montrant une unité de troupes identifiant des membres du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)

L’armée israélienne a diffusé des images montrant la 636e unité de collecte de renseignements de combat du Corps de défense des frontières identifiant un groupe de membres du Hamas, armés de RPG, s’approchant des troupes de la brigade d’infanterie Golani dans le nord de la bande de Gaza.

On peut y voir les terroristes ouvrir le feu sur les forces.

L’unité a appelé à une frappe aérienne, tuant tous les membres de la cellule, selon l’armée israélienne.

Tsahal annonce la mort de 2 soldats lors des combats à Gaza : Gal, fils du ministre Gadi Eisenkot, et Jonathan Deitch

Le sergent-chef (réserviste) Gal Meir Eisenkot (à gauche) et le sergent-major (réserviste) Jonathan David Deitch, qui ont été tués dans la bande de Gaza le 7 décembre 2023. (Crédit : Autorisation)
Le sergent-chef (réserviste) Gal Meir Eisenkot (à gauche) et le sergent-major (réserviste) Jonathan David Deitch, qui ont été tués dans la bande de Gaza le 7 décembre 2023. (Crédit : Autorisation)

L’armée israélienne a annoncé la mort de deux soldats supplémentaires lors de combats dans la bande de Gaza, portant à 89 le bilan des soldats tués lors de l’offensive terrestre.

Il s’agit du :

– Sergent-chef (réserviste) Gal Meir Eizenkot, 25 ans, du 699e bataillon de la 55e brigade, de Herzliya. Il est le fils de Gadi Eizenkot, actuellement ministre observateur au sein du cabinet de guerre, député, et ancien chef d’état-major d’Israël.

– Sergent-major (réserviste) Jonathan David Deitch, 34 ans, du 6623e bataillon de reconnaissance de la 55e brigade, de Harish.

RSF demande l’ouverture aux journalistes du poste-frontière de Rafah

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a appelé jeudi à l’ouverture aux journalistes du poste-frontière de Rafah à Gaza, où l’armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l’ensemble du territoire. Ce point de passage entre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et l’Égypte, est contrôlé par les Palestiniens et les Égyptiens. Dans ce communiqué, l’organisation appelle les autorités israéliennes et égyptiennes à « ouvrir les portes » du poste-frontière « afin que les journalistes puissent enfin aller et venir de part et d’autre de la frontière ».

« Les journalistes qui ont dû évacuer le nord sont désormais sommés par Israël de se rassembler à la frontière avec l’Égypte, sans possibilité de la traverser. À l’inverse, les reporters internationaux sont empêchés d’entrer », souligne l’organisation. « En deux mois de guerre, aucun reporter n’a été autorisé à entrer dans la bande de Gaza par Rafah, ce qui porte clairement atteinte à la capacité des médias à couvrir le conflit », poursuit-elle. Et de rappeler que « 58 journalistes ont été tués à Gaza, dont 14 dans le cadre de leurs fonctions, par des frappes israéliennes ».

Des images de dizaines de terroristes palestiniens présumés se rendant à l’armée

Des terroristes palestiniens présumés, en sous-vêtements, se rendant aux soldats israéliens dans la région de Jabaliya, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Des terroristes palestiniens présumés, en sous-vêtements, se rendant aux soldats israéliens dans la région de Jabaliya, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Plusieurs vidéos filmées à Gaza et téléchargées sur les réseaux sociaux au cours des dernières heures montrent comment l’armée israélienne aurait rassemblé des dizaines de Palestiniens – potentiellement des terroristes du Hamas – qui se seraient rendus aux troupes de Tsahal à Jabaliya et dans d’autres parties du nord de la bande.

De jeunes hommes palestiniens en sous-vêtements, les yeux bandés et les mains attachées dans le dos sont visibles dans les vidéos.

Dans l’une d’elles, un groupe est transporté à l’arrière d’un véhicule militaire israélien.

Tsahal n’a pas encore commenté ces arrestations de masse présumées.

Des Palestiniens dénudés se rendant aux soldats israéliens dans la région de Jabaliya, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d’écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d’auteur)
Des terroristes palestiniens présumés, en sous-vêtements, se rendant aux soldats israéliens dans la région de Jabaliya, le 7 décembre 2023. (Crédit : Capture d’écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Un civil israélien tué par un tir de missile antichar en provenance du Liban

De la fumée s’élevant lors d'un échange de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah, à la frontière entre Israël et le Liban, le 3 décembre 2023. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)
De la fumée s’élevant lors d'un échange de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah, à la frontière entre Israël et le Liban, le 3 décembre 2023. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)

Un missile antichar tiré depuis le Liban a frappé et tué un civil israélien dans la ville frontalière de Mattat, au nord du pays.

L’homme, âgé d’une soixantaine d’années, a été pris en charge par le service de secours du Magen David Adom (MDA) qui a malheureusement dû prononcer son décès sur les lieux.

L’armée israélienne confirme la frappe et dit que ses forces ont identifié d’où elle provenait et ont riposté avec des hélicoptères de combat, des tirs de chars et d’artillerie. Tsahal ajoute qu’elle a également riposté à plusieurs autres endroits du Sud-Liban d’où provenaient des frappes contre Israël plus tôt dans l’après-midi.

Don d’organes : Le sergent-chef Alemnew Emanuel Feleke, tué au combat, sauve 4 vies

Le sergent-chef Alemnew Emanuel Feleke, 22 ans, tombé au champ d’honneur à Gaza le 5 décembre 2023. (Autorisation)
Le sergent-chef Alemnew Emanuel Feleke, 22 ans, tombé au champ d’honneur à Gaza le 5 décembre 2023. (Autorisation)

Le Centre national des greffes rapporte que la famille du soldat tombé au champ d’honneur, le sergent-chef Alemnew Emanuel Feleke, 22 ans, a fait don de ses organes pour sauver d’autres vies.

Feleke, de l’unité Duvdevan de la brigade Commando, a été blessé le 5 décembre lors de combats dans le sud de Gaza et a succombé à ses blessures le lendemain. Malgré les efforts du personnel soignant pour lui sauver la vie à l’hôpital Soroka, il a été déclaré en état de mort cérébrale.

Son cœur et ses poumons ont été transplantés à Beilinson chez un patient dont l’âge et le sexe n’ont pas été révélés, et son foie à une femme de 53 ans, dans le même l’hôpital de Petah Tikva. L’un de ses reins et son pancréas ont été transplantés chez une femme de 45 ans à l’hôpital Ichilov, et son autre rein est allé à un homme de 58 ans à Hadassah Ein Kerem.

Noam, le frère de Feleke, a déclaré que la décision de la famille de faire don de ses organes était une façon de poursuivre son engagement à donner.

La famille de Feleke a fait son alyah en Israël depuis l’Éthiopie en 2004 et a vécu pendant un an dans un centre d’absorption à Beer Sheva. Ils ont ensuite déménagé à Bat Yam, où Feleke a été diplômé d’une yeshiva. La famille avait déménagé à Kiryat Gat il y a quatre ans.

Alors qu’il était bénévole au sein du service d’incendie et de secours et guide dans le mouvement de jeunesse Bnei Akiva, Feleke a participé à un programme combinant l’étude de la Torah et la préparation au service militaire. Il a ensuite poursuivi l’étude de la Torah à Safed.

Selon son frère, Feleke voulait être incorporé dans la brigade Commando mais n’y est pas tout de suite parvenu. Il a été accepté chez les parachutistes, puis s’est à nouveau présenté à la brigade Commando et a été reçu dans l’unité d’élite Duvdevan.

« Il avait récemment terminé le cours de formation pour cela et avait reçu un prix d’excellence. Il était censé suivre une formation d’officier, mais à cause de la guerre, cela a été retardé et il est resté là où il devait se battre », raconte son frère Noam.

Noam a déclaré que lui et le reste de la famille étaient sûrs que son frère aurait voulu que ses organes soient donnés.

« Il a toujours été humble et aimait beaucoup aider. Il donnait de lui-même tout le temps, encore et encore. »

Aide humanitaire : Kerem Shalom va ouvrir pour la première fois depuis le début de la guerre

Illustration: Un camion de carburant entrant dans la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom avec Israël, le 8 août 2022. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)
Illustration: Un camion de carburant entrant dans la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom avec Israël, le 8 août 2022. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)

Israël va ouvrir le passage de Kerem Shalom avec Gaza à l’inspection des camions d’aide humanitaire pour la première fois depuis le début de la guerre, annonce un haut responsable israélien.

Cette mesure, qui devrait être mise en œuvre dans les prochains jours, a pour but de faciliter l’augmentation du nombre de camions d’aide qui peuvent entrer dans la bande de Gaza chaque jour. Israël inspecte actuellement les camions au point de passage de Nitzana, plus petit, entre Israël et l’Égypte, avant de les envoyer à Rafah.

Israël utilisera les installations de Kerem Shalom pour inspecter les camions, mais ceux-ci devront toujours entrer dans la bande de Gaza par Rafah.

L’administration Biden et la communauté internationale dans son ensemble font pression sur Israël depuis des semaines pour qu’il ouvre Kerem Shalom, qui était auparavant le principal point de passage des marchandises à Gaza. Depuis le début de la guerre, toute l’aide entre dans la bande de Gaza par le point de passage égyptien de Rafah, qui est principalement destiné aux piétons.

Mais le gouvernement israélien a pris des mesures pour se déconnecter de Gaza à la suite du sanglant assaut du Hamas du 7 octobre et limite également la quantité de l’aide qu’il autorise à entrer dans Gaza tant que les otages ne seront pas libérés ou visités par la Croix-Rouge.

Israël a également cherché à limiter la quantité de carburant qu’il autorise à entrer dans la bande de Gaza, craignant qu’il ne soit détourné par le groupe terroriste palestinien du Hamas. Néanmoins, le cabinet a voté hier soir pour autoriser l’entrée de quantités « minimales » chaque jour afin d’éviter une nouvelle crise humanitaire à la suite des pressions américaines.

Bien que la décision d’ouvrir Kerem Shalom aux inspections n’aille pas aussi loin que l’administration Biden le souhaite, un fonctionnaire américain déclare au Times of Israel qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction et que Washington continuera à faire pression sur Israël pour rouvrir le point de passage à l’entrée et à la sortie des camions d’aide.

Le colonel Elad Goren, du COGAT (Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens), déclare aux journalistes lors d’un briefing que même sans Kerem Shalom, Israël est capable de faciliter l’entrée de 250 camions d’aide chaque jour par le passage égyptien de Rafah vers Gaza.

Les camions arrivent d’abord dans la ville côtière égyptienne d’al-Arish, d’où ils passent par le point de passage israélien de Nitzana pour y être inspectés par les autorités israéliennes. Cependant, Nitzana n’est pas conçu pour cela, ce qui ralentit le processus d’inspection et provoque des goulets d’étranglement à cette étape et à d’autres, c’est pourquoi les États-Unis ont fait pression pour l’utilisation de Kerem Shalom.

Goren insiste sur le fait que les procédures actuellement en place sont suffisantes pour permettre l’entrée de 250 camions et que l’ouverture de Kerem Shalom vise à faciliter l’entrée d’un plus grand nombre de camions, ce qu’Israël soutient, selon lui.

Il suggère que les agences internationales sont à blâmer pour la distribution limitée de l’aide.

 » Le problème, c’est la capacité des agences de l’ONU [à] collecter toute l’aide internationale  » après qu’elle a été inspectée et à s’assurer qu’elle passe par Rafah, explique Goren.

« Nous autorisons des centaines de camions à entrer dans Gaza [chaque jour]. C’est juste une question de logistique et de ce que l’ONU peut prendre et distribuer à l’intérieur de Gaza, et nous continuerons à travailler avec toutes les organisations internationales afin d’augmenter leurs capacités », ajoute-t-il.

Les responsables de l’ONU ont rejeté l’accusation israélienne, affirmant que l’opération militaire en cours de Tsahal a pratiquement entravé sa capacité à distribuer de l’aide et soutenant qu’un cessez-le-feu humanitaire à long-terme est crucial.

Avant le début de la guerre, environ 500 camions entraient chaque jour dans la bande de Gaza, principalement par Kerem Shalom, mais aussi par le point de passage égyptien de Salah ad-Din, estimé moins bien inspecté.

Depuis la guerre, le nombre de camions entrant chaque jour dans la bande de Gaza est bien inférieur à 100. Pendant la récente trêve de sept jours – qui a pris fin le 1er décembre après que le Hamas n’a pas fourni la liste des otages qu’il avait l’intention de libérer et a commencé à tirer des roquettes une heure avant l’expiration de la trêve – environ 200 camions entraient chaque jour. Ce nombre a chuté depuis, avec seulement 80 camions et plusieurs camions de carburant entrés hier.

Un missile tiré sur un véhicule civil israélien près de la frontière libanaise – média

Un missile antichar est tiré sur un véhicule civil israélien en Haute Galilée, près de la frontière libanaise, rapportent les médias israéliens.

L’armée israélienne n’a pas encore réagit ; aucun blessé n’a été signalé.

L’armée montre des reçus d’achats du fils de Haniyeh à hauteur de milliers de dollars

L’armée a diffusé des factures trouvées pendant les raids menés sur des sites du Hamas, dans la bande de Gaza et qui, selon les militaires, révèlent que l’un des fils d’Ismail Haniyeh, le chef du Hamas, a acheté des bijoux à hauteur de milliers de dollars, ces dernières années, alors que de nombreux Gazaouis souffrent de la faim.

Le post, écrit par le porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee, a dit montrer les factures des achats réalisés à Gaza et au Qatar par Moaz Haniyeh.

Les cinq reçus représentent un total de 25 000 dollars.

La publication a fait remarquer que « le montant d’une seule de ces factures équivaut à environ deux ans de salaire pour un résident de Gaza ».

À VOIR: Une Gazaouie raconte à Al-Jazeera que le Hamas vole toute l’aide

Dans une rare expression de critique publique, une habitante de Gaza déclare à la chaîne de télévision Al-Jazeera que la pénurie de vivres pour les habitants de la bande de Gaza est due au fait que le groupe terroriste palestinien du Hamas les a pillés.

Interrogée sur le supposé flux d’aide arrivant à Gaza, la femme, affirme qu’il y a beaucoup d’aide, mais que « toute l’aide descend [dans les tunnels du Hamas] ».

« L’aide n’atteint pas la nation, le peuple », dit-elle.

Lorsque le journaliste de la chaîne qatarie pro-palestinienne lui dit que seule une petite quantité d’aide arrive et qu’elle est entièrement distribuée, elle secoue son doigt .

« Toute l’aide va dans leurs maisons. Ils la prennent et même me tireront dessus ou faire comme bon leur semble, le Hamas. »

La famille de Mohammad Alatrash, disparu depuis le 7 octobre, informée qu’il est otage à Gaza

L’armée israélienne a confirmé que Mohammad Alatrash, disparu depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël, fait partie des otages détenus par le Hamas.

Le porte-parole militaire, le contre-amiral Daniel Hagari, indique que les informations du renseignement indiquent qu’Alatrash se trouve à Gaza, portant le nombre d’otages confirmés actuellement détenus à 138.

Alatrash, âgé de 40 ans, est père de 13 enfants et originaire du village bédouin de Sawa, dans le Néguev. Les membres de sa famille disent n’avoir aucune nouvelle de lui depuis l’attaque.

« Ce n’est que depuis environ deux jours que nous avons commencé à recevoir des détails selon lesquels il pourrait être parmi les otages. Nous attendons d’avoir des nouvelles de sa condition et espérons entendre sa voix et le ramener à la famille », déclare son père au site d’information Ynet.

Tsahal annonce la mort d’un 87e soldat tombé au combat à Gaza

Le sergent-chef de première classe (réserviste) Maor Gershoni, 24 ans, du 8173e bataillon de la 6e brigade, originaire de Yokne'am Illit, tué au combat à Gaza le 6 décembre. (Autorisation)
Le sergent-chef de première classe (réserviste) Maor Gershoni, 24 ans, du 8173e bataillon de la 6e brigade, originaire de Yokne'am Illit, tué au combat à Gaza le 6 décembre. (Autorisation)

L’armée israélienne annonce le décès d’un soldat au cours des combats dans le nord de la bande de Gaza hier, portant à 87 le nombre de soldats tués dans l’offensive terrestre contre le Hamas.

Il s’agit du sergent-chef de première classe (réserviste) Maor Gershoni, 24 ans, du 8173e bataillon de la 6e brigade, originaire de Yokneam Illit.

La frappe israélienne qui a tué un reporter au Liban mérite une enquête pour “crime de guerre” – ONGs

Un nuage de fumée s'élève d'une position de l'armée israélienne touchée par des missiles du groupe terroriste Hezbollah, vu depuis le village de Tair Harfa, village libanais proche de la frontière avec Israël, dans le Sud-Liban, le 20 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Hassan Ammar)
Un nuage de fumée s'élève d'une position de l'armée israélienne touchée par des missiles du groupe terroriste Hezbollah, vu depuis le village de Tair Harfa, village libanais proche de la frontière avec Israël, dans le Sud-Liban, le 20 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Hassan Ammar)

La frappe israélienne qui a tué un journaliste et en a blessé six autres le 13 octobre dans le sud du Liban mérite une enquête pour « crime de guerre », ont estimé jeudi Amnesty International et Human Rights Watch auprès de l’AFP, à l’occasion de la présentation de leurs rapports jeudi.

Le 13 octobre, Issam Abdallah, journaliste vidéo de l’agence Reuters, a été tué lors de frappes dans le sud du Liban qui ont également blessé six reporters – deux de Reuters, deux de la chaîne qatarie Al Jazeera et deux de l’Agence France-Presse, dont la photographe Christina Assi, grièvement atteinte et toujours hospitalisée.

L’armée israélienne a présenté ses excuses pour la mort du journaliste de Reuters survenue lorsqu’il a été pris dans des tirs transfrontaliers le long de la frontière avec le Liban. Cependant, elle n’a pas reconnu la responsabilité, indiquant qu’elle enquêtait sur l’incident.

Tsahal : le Hamas lance des roquettes depuis des zones humanitaires à Gaza

L’armée israélienne indique que le Hamas a lancé des roquettes depuis des zones humanitaires à Gaza en direction des civils israéliens.

Hier, à 15h59, des terroristes du Hamas ont lancé 12 roquettes en direction des civils israéliens à Beer Sheva. Les roquettes ont été lancées près des tentes de civils gazaouis évacués à Rafah, dans le sud de Gaza, et à proximité d’installations des Nations Unies.

De plus, à 12h52 hier, le Hamas a lancé une roquette depuis l’intérieur d’une zone humanitaire, qui a dévié de sa trajectoire, mettant en danger de nombreux civils gazaouis.

Les champs de tir seront fermés aux public pendant la fête de Hanoukka

Un soldat israélien sur le plateau du Golan le 15 décembre 2014. Illustration. (Crédit : Matan Portnoy/armée israélienne/Flickr)
Un soldat israélien sur le plateau du Golan le 15 décembre 2014. Illustration. (Crédit : Matan Portnoy/armée israélienne/Flickr)

L’arme israélienne annonce qu’elles ne va pas ouvrir ses champs de tir aux public pendant la fête de Hanoukka.

« Tsahal continuera à effectuer des exercices dans les zones d’entraînement (champs de tir) à travers le pays pendant le week-end. Nous soulignons que l’entrée dans les zones d’entraînement est interdite et présente un danger pour la vie et nuit aux activités des forces », déclare l’armée dans un communiqué.

Elle avertit également les résidents vivant près de ces champs de tir qu’ils pourraient entendre des tirs et des explosions.

En temps normal, l’armée ouvre ses vastes zones d’entraînement au public pendant les vacances et au printemps.

La fête de Hanoukka, qui dure huit jours, commence ce soir.

 

Tsahal diffuse des images d’une frappe contre des membres du Hamas armés de lance-roquettes

L’armée israélienne a diffusé des images montrant une frappe de drone contre des membres du Hamas dans la région de Khan Younès hier.

Selon Tsahal, les membres du Hamas sont sortis d’un tunnel sous un bâtiment effondré et l’un d’eux portait un lance-roquettes.

Elles indiquent que les troupes de la 71e unité du 55e bataillon de parachutistes de réserve ont dirigé la frappe de drone.

Plus tard, les troupes de l’unité d’élite Yahalom du génie de combat ont détruit l’entrée du tunnel.

Lapid critique la marche d’extrême droite prévue dans la Vieille Ville de Jérusalem

Baruch Marzel lors d'une session du comité central des élections de la Knesset, le 12 février 2015  (Crédit : Hadas Parush / Flash90)
Baruch Marzel lors d'une session du comité central des élections de la Knesset, le 12 février 2015 (Crédit : Hadas Parush / Flash90)

Le chef de l’opposition Yair Lapid condamne la marche d’extrême droite prévue pour ce soir à travers le quartier musulman de la Vieille Ville de Jérusalem, et affirme qu’elle devrait être annulée.

« La marche à Jérusalem ce soir est une tentative flagrante des partisans de Kahan de mettre le feu à d’autres fronts et de provoquer davantage de morts et de destruction », déclare Lapid dans un message sur X, faisant référence aux partisans du défunt extrémiste juif Meir Kahane.

« En tant que Premier ministre, j’ai approuvé des marches à Jérusalem, mais pas des provocations violentes », poursuit-il, alléguant que le cabinet prouve qu’il est dysfonctionnel en n’interdisant pas la marche.

La marche est organisée par deux groupes ultranationalistes, dont l’un est explicitement un mouvement kahaniste dirigé par le militant politique d’extrême droite de longue date Baruch Marzel, et elle appellera au « contrôle juif total » sur le mont du Temple et à la révocation de l’autorité du Waqf jordanien qui administre le mont du Temple.

Le Hamas a stratégiquement fourni des infos sur le JIP à Israël – média

L'immeuble où vivait un leader du Jihad islamique et qui a été détruit par une frappe aérienne israélienne à Khan Younès, le 11 mai 2023. (Crédit : SAID KHATIB / AFP)
L'immeuble où vivait un leader du Jihad islamique et qui a été détruit par une frappe aérienne israélienne à Khan Younès, le 11 mai 2023. (Crédit : SAID KHATIB / AFP)

Dans le cadre de sa tromperie, le groupe terroriste du Hamas a fourni à Israël des renseignements sur le Jihad islamique palestinien, selon un reportage du Washington Post.

L’article, citant un responsable de la sécurité israélien non nommé, indique que le Hamas « a fourni à Israël des renseignements sur le Jihad islamique palestinien pour renforcer l’impression qu’ils étaient intéressés par une collaboration. »

Cette coopération aurait eu lieu pendant les affrontements de mai lors de l’opération « Gardien des Murs » entre Israël et le Jihad islamique palestinien.

Le Hamas s’est retiré des combats et a bénéficié d’incitations économiques accrues par la suite, ce qui a conduit de nombreux responsables israéliens à croire qu’il n’était pas intéressé par un conflit avec Israël et a facilité l’attaque surprise du 7 octobre.

Tsahal pénétre plus profondément dans Khan Younès

Des troupes de l’armée israélienne opérant à l'intérieur de Gaza, sur une photo publiée le 7 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Des troupes de l’armée israélienne opérant à l'intérieur de Gaza, sur une photo publiée le 7 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne annonce que la 98e division continue d’avancer dans le sud de Khan Younès à Gaza, tandis que l’armée de l’air mène des frappes sur des dizaines de cibles du Hamas.

Selon Tsahal, lors d’un incident, deux membres du Hamas sont sortis d’un tunnel et ont ouvert le feu sur les forces de l’unité Duvdevan, qui ont réagi en tuant les terroristes et en détruisant l’entrée du tunnel.

Dans le nord de Gaza, la 460e brigade a progressé dans le camp de Jabaliya. Un avant-poste principal du Hamas dans la région a été capturé plusieurs membres du Hamas, ont été tués au cours du processus, selon Tsahal. Des tunnels et des armes ont été découverts dans la zone.

Tsahal indique que la marine a continué à soutenir les forces terrestres en menant des frappes et des bombardements sur des sites du Hamas le long de la côte.

Tsahal annonce le décès de deux soldats tués lors des combats à Gaza

Le sergent Amit Bonzel, à gauche et le sergent Alemnew Emanuel Feleke, à droite, tous deux 22 ans, tués au combat à Gaza. Bonzel a été tué le6 décembre. Feleke a été blessé le 5 décembre et a succombé à ses blessures le 6 décembre. (Crédit : armée israélienne)
Le sergent Amit Bonzel, à gauche et le sergent Alemnew Emanuel Feleke, à droite, tous deux 22 ans, tués au combat à Gaza. Bonzel a été tué le6 décembre. Feleke a été blessé le 5 décembre et a succombé à ses blessures le 6 décembre. (Crédit : armée israélienne)

L’armée israélienne annonce le décès de deux soldats tués lors des combats à Gaza, portant à 86 le nombre de soldats tués depuis le début de l’offensive terrestre contre le Hamas fin octobre.

Il s’agit de :

Sergent Amit Bonzel, 22 ans, de l’unité de reconnaissance de la Brigade des parachutistes, originaire de Shoham.

Sergent Alemnew Emanuel Feleke, 22 ans, de l’unité Duvdevan de la Brigade de commandos, originaire de Kiryat Gat.

Feleke a été blessé le 5 décembre lors des combats dans le sud de Gaza et a succombé à ses blessures hier.

L’armée israélienne ajoute que trois autres réservistes de l’unité de reconnaissance de la Brigade des parachutistes ont été grièvement blessés lors de la bataille au cours de laquelle Bonzel a été tué.

Un autre soldat du 7008e bataillon de la Brigade 551 a été gravement blessé lors d’une autre bataille hier à Gaza.

Le secrétaire britannique à la Défense se rendra en Israël pour plaider en faveur d’une accélération de l’aide humanitaire à destination de Gaza

Le secrétaire britannique à la Défense, Grant Shapps, se rendra en Israël cette semaine pour plaider en faveur d’une accélération de l’aide humanitaire à destination de Gaza, annonce son bureau.

« Ma visite cette semaine est une opportunité importante pour discuter des efforts visant à accélérer la fourniture d’une assistance humanitaire vitale à Gaza et des efforts visant à obtenir la libération de tous les otages restants », déclare Shapps, faisant référence aux 138 otages encore détenus par le Hamas et des groupes terroristes alliés depuis le 7 octobre.

« Nous travaillons pour trouver la meilleure manière de fournir une aide et un soutien à ceux qui en ont désespérément besoin de la manière la plus rapide et la plus directe possible. Cela inclut des options par voie terrestre, maritime et aérienne », ajoute-t-il.

Le Royaume-Uni a déployé « un millier de militaires supplémentaires au Moyen-Orient, nos forces étant là pour soutenir les efforts d’aide humanitaire et contribuer à la stabilisation de la région », indique le secrétaire à la Défense.

Shapps rencontrera le ministre de la Défense Yoav Gallant pour « aborder la situation sécuritaire actuelle et les prochaines étapes d’Israël » et le ministre de l’Autorité palestinienne, le général Ziad Hab Al-Reeh, « pour répondre à l’urgence de prendre des mesures visant à améliorer la sécurité des Palestiniens en Cisjordanie ».

« Le Royaume-Uni a clairement indiqué qu’Israël a le droit de se défendre contre le terrorisme, de rétablir sa sécurité et de ramener les otages chez eux, mais il doit respecter le droit international humanitaire et prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils », déclare Shapps dans le communiqué.

Le système de santé de Gaza est « à genoux », selon le directeur de l’OMS

Le système de santé dans la bande de Gaza est « à genoux » et proche de l’effondrement total, selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Dans un tweet exprimant son soutien aux appels au cessez-le-feu du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, Ghebreyesus déclare que le système de santé de Gaza, géré par le groupe terroriste du Hamas, est « à genoux et proche de l’effondrement total. Nous avons besoin de la paix pour la santé. »

Guterres a suscité l’ire d’Israël mercredi lorsqu’il a invoqué une clause rare de la Charte de l’ONU dans une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU appelant à des actions concernant Gaza.

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