Les survivants du 7 octobre à Beeri se rassemblent au 500e jour de captivité des otages dans un kibboutz ravagé
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Au kibboutz Beeri, les survivants se rassemblent sur le site de la communauté dévastée pour marquer les 500 jours de l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023, appelant au retour des 73 otages encore détenus à Gaza.
Nira Sharabi, dont le mari Yossi Sharabi a été tué en captivité à Gaza et dont le beau-frère Eli Sharabi a été récemment libéré et a appris que sa femme et ses deux filles avaient été tuées dans leur maison de Beeri ce jour-là, est l’une des intervenantes.
Sharabi affirme qu’après le retour de tous les otages vivants, il faudra s’atteler à une autre tâche extrêmement difficile : ramener les corps de tous ceux qui ont été tués et emmenés à Gaza – ou qui sont morts en captivité – pour les enterrer en Israël. Le Hamas détiendrait les corps d’au moins 36 personnes.
« Notre bien-aimé Yossi, tant qu’il ne sera pas enterré ici, nous ne pourrons pas lui dire adieu et nous ne pourrons pas aller de l’avant », dit-elle.
D’autres habitants de Beeri prennent la parole, notamment l’ancienne otage Raya Rotem, qui dit savoir ce que signifie que d’être otage à Gaza, même si elle n’y est restée « que » 54 jours.
« Qu’arrive-t-il à une personne retenue pendant 500 jours ? S’il n’y avait pas eu de libérations supplémentaires dans l’accord précédent [novembre 2023], je n’aurais pas quitté la maison où j’étais détenue et où je me suis séparée d’Itay Svirsky, qui était censé fêter son 40e anniversaire », déclare Raya Rotem, en faisant référence à un otage qui a ensuite été tué en captivité.
