Israël en guerre - Jour 568

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Netanyahu reçoit le fils du pilote resté avec les otages israéliens d’Entebbe

Pour Eric Bacos, sa famille doit beaucoup à Israël et son raid, dirigé par le frère du Premier ministre, qui avait sauvé les passagers et l'équipage de l'avion pris en otage

Eric Bacos, le fils du pilote d'Air France  Michel Bacos qui était resté avec ses passagers lorsque son avion a été pris en otage à Entebbe en 1976, rencontre le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 23 mai 2019. (Crédit : Haim Tsach/GPO)
Eric Bacos, le fils du pilote d'Air France Michel Bacos qui était resté avec ses passagers lorsque son avion a été pris en otage à Entebbe en 1976, rencontre le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 23 mai 2019. (Crédit : Haim Tsach/GPO)

Le Premier ministre a rencontré le jeudi le fils du pilote d’Air France qui, avec son équipage, avait insisté pour rester aux côtés des otages juifs et israéliens après le détournement de leur avion par des terroristes pro-Palestiniens vers l’aéroport d’Entebbe en Ouganda en 1976.

Le pilote Michel Bacos est mort en mars à l’âge de 95 ans. Son fils Eric a été reçu par Netanyahu dans son bureau de Jérusalem. Auparavant, il avait accepté une récompense honorifique au nom de son père lors de la Conférence de l’aviation israélienne à Tel Aviv.

Le frère du Premier ministre, Yoni (Yonatan), avait été tué lors de la tentative de sauvetage risquée par ses commandos israéliens envoyés à Entebbe.

Eric Bacos a assuré à Netanayhu que même 40 ans après, sa famille devait beaucoup et était très reconnaissante de l’opération de l’armée israélienne et aux actions de Yoni. Il a également confirmé au Premier ministre que son père avait demandé à ce que l’hymne israélien soit joué pendant ses funérailles.

Netanyahu a fait part de ses condoléances au fils du pilote disparu.

Le 27 juin 1976, des terroristes palestiniens avaient détourné un vol Air France reliant Tel Aviv à Paris. L’avion avait été redirigé en Ouganda, où les preneurs d’otages avaient été accueillis par le dictateur Idi Amin.

Les pirates de l’air avaient immédiatement libéré les passagers non juifs à l’arrivée à Entebbe, mais l’équipage d’Air France avaient refusé de quitter l’avion et choisi de rester otages avec les passagers juifs de l’avion.

Michel Bacos, qui pilotait l’avion d’Air France qui a été détourné vers Entebbe en 1976, a choisi de rester avec les otages israéliens et juifs plutôt que d’être libéré. (Twitter)

Le 4 juillet, 98 d’entre eux furent sauvés par l’opération des commandos d’élite israéliens. Quatre otages trouvèrent la mort, ainsi que le commandant de la mission, Yonatan Netanyahu.

Michel Bacos était, lui, aux commandes du vol Air France 139 comptant 246 passagers et 12 membres d’équipage. L’avion avait fait halte à Athènes pour prendre d’autres passagers, dont trois Allemands et un Palestinien qui ont pris l’avion en otage et forcé le pilote à se rendre à Entebbe, où attendaient d’autres terroristes.

Le courage de Michel Bacos a été reconnu par le gouvernement israélien et la France, qui l’a fait chevalier de la Légion d’honneur.

Le ministre israélien des Affaires étrangères de l’époque Yigal Allon (de dos) accueille les passagers et l’équipage d’Air France sauvés dont le pilote Michel Bacos (à gauche) qui descendent d’un avion Hercule de l’armée de l’air israélienne à l’aéroport Ben Gurion en juillet 1976 (Moshe Milner, Service de presse du gouvernement israélien).

Il avait pris sa retraite en 1982 et s’était installé à Nice. Il laisse derrière lui sa femme, Rosemary, trois fils et plusieurs petits-enfants.

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