Ori Megidish, ex-captive du Hamas, s’exprime pour la première fois
Dans une vidéo filmée chez elle et publiée sur son compte Tiktok, la soldate dit "aller bien" et être "heureuse de voir les images émouvantes d'otages retrouvant leurs familles"
Une soldate israélienne, libérée par l’armée des mains du Hamas fin octobre, s’est réjouie lundi de la libération d’otages par le groupe terroriste islamiste palestinien, premiers propos publics depuis la mystérieuse opération l’ayant sortie de captivité.
Ori Megidish, 19 ans, était en faction sur la frontière entre Israël et la bande de Gaza quand elle a été capturée par des terroristes du Hamas le 7 octobre.
L’armée avait confirmé trois semaines plus tard son sauvetage, sans détails sur sa captivité ni sur l’opération pour la libérer.
Dans une vidéo filmée chez elle et publiée sur son compte Tiktok, Ori Megidish dit « aller bien » et être « heureuse de voir les images émouvantes d’otages retrouvant leurs familles ».
Ori Megidish, who was rescued by the IDF from Gaza last month, makes 1st public comments in a TikTok vid in which she can be seen joking with her family.
"I'm OK, I'm home with my family, I'm enjoying myself and I'm happy I got my life back," I hope all hostages will come home. pic.twitter.com/f5tvipRkmf
— Amy Spiro (@AmySpiro) November 27, 2023
« J’espère que toutes les familles qui attendent toujours (…) seront réunies et pourront se réjouir comme je l’ai fait ».
Dimanche, 14 nouveaux otages israéliens sont rentrés en Israël, au troisième jour d’une trêve avec le Hamas prévoyant la libération de 50 otages sur quatre jours, contre celle de 150 Palestiniens détenus par Israël.
« Ils sont dans nos bras. Ils vont bien, sont en bonne santé et sourient », a raconté Inbar Goldstein après la libération de sa belle-sœur, Chen Goldstein Almog, 48 ans, relâchée avec trois de ses quatre enfants Agam, 17 ans, Gal, 11 ans, et Tal, 8 ans.
Le 7 octobre, des terroristes du Hamas ont assassiné le père et la fille aînée Yam, 19 ans, avant d’emmener les autres dans la bande de Gaza.
« Désormais nous prenons un moment pour reprendre notre respiration, sourire à nouveau, recoller les morceaux avant de continuer à nous battre » jusqu’à ce que le dernier otage « revienne sain et sauf », a déclaré Mme Goldstein dans un communiqué publié par le Forum des familles d’otages.
Le 7 octobre dernier, près de 3 000 terroristes ont fait irruption en Israël depuis la bande de Gaza par voie terrestre, aérienne et maritime. Ils ont tué plus de 1 200 personnes, dont une majorité de civils, au cours de raids sur plus de 20 communautés frontalières près de la bande de Gaza, massacrant des familles entières dans leurs maisons et au moins 364 festivaliers lors d’une rave en plein air. Les terroristes ont également enlevé au moins 240 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, qu’ils ont entraînées dans la bande de Gaza où elles sont toujours retenues captives.
En représailles, Israël a promis d’anéantir le Hamas et mène une offensive visant à détruire les capacités militaires et de gouvernance du Hamas, et s’est engagé à éliminer l’ensemble du groupe terroriste qui dirige la bande de Gaza. Il affirme viser toutes les zones où le Hamas opère, tout en cherchant à réduire au maximum les pertes civiles.
Au dernier jour de la trêve, lundi, les négociations continuaient pour la prolonger et poursuivre les libérations.
Mais dans la famille d’Elma Avraham, 84 ans, libérée dimanche, l’angoisse demeurait. L’octogénaire a été héliportée d’urgence à l’hôpital dans un « état critique » faute de soins en captivité. Les médecins disent toujours craindre pour sa vie.