Israël en guerre - Jour 492

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Pour le chef du Pentagone, la Turquie « peut faire davantage » contre l’EI

Longtemps accusé de complaisance envers les rebelles syriens, Ankara a rejoint depuis l'été la coalition antidjihadiste

Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter s'adressant aux médias dans un avion militaire, le 19 juillet 2015, en route vers Tel Aviv, (Crédit : AFP PHOTO / POOL / CAROLYN Kaster)
Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter s'adressant aux médias dans un avion militaire, le 19 juillet 2015, en route vers Tel Aviv, (Crédit : AFP PHOTO / POOL / CAROLYN Kaster)

La Turquie « peut faire davantage » dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI), et notamment mieux contrôler sa frontière, a estimé jeudi à Paris le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter.

« Je pense que la Turquie peut faire davantage et le plan de campagne dont je discutais avec les autres ministres (de la Défense de la coalition, réunis mercredi à Paris) serait grandement amélioré grâce à un effort plus sérieux de la Turquie », a-t-il déclaré lors d’une allocution à l’Ecole militaire dans la capitale française.

« Une chose vraiment importante serait un meilleur contrôle de sa frontière » (avec la Syrie), a-t-il ajouté, tout en reconnaissant que c’était une frontière « longue et difficile ».

« La frontière turque est un endroit où les combattants de l’EI sont capables d’aller et venir, et où la logistique de l’EI peut être assurée (…) Comme je demande à tous au sein de notre coalition d’en faire davantage, comme l’armée américaine en fait davantage, j’aimerais voir la Turquie en faire plus également », a-t-il précisé.

Longtemps accusé de complaisance envers les rebelles syriens les plus radicaux, Ankara a rejoint depuis l’été la coalition antidjihadiste.

M. Carter a participé mercredi à Paris à une réunion de sept ministres de la Défense de la coalition militaire internationale contre le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak , avec l’objectif de profiter du « recul » des djihadistes pour supprimer « ses centres de pouvoir » à Raqa et à Mossoul.

A l’occasion de ce « conseil de guerre », les Etats-Unis ont notamment invité à Bruxelles en février les ministres de la Défense de 26 pays de la coalition luttant contre l’EI, pour renforcer leur action.

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