Programmation 100 % israélienne cette année au Festival de Jazz de Jérusalem
Le festival, qui se tiendra au Musée d'Israël, n'accueillera pas d'artistes étrangers en raison des restrictions liées au COVID-19. Des performances auront lieu en extérieur
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
Le Festival de Jazz de Jérusalem de cette année, qui se déroulera au Musée d’Israël du 24 au 26 juin, ne mettra en scène que des artistes israéliens, les restrictions de voyage liées au COVID-19 empêchant les musiciens internationaux de participer à l’événement annuel.
« Bien sûr, c’est différent si vous faites venir des artistes du monde entier », a déclaré le trompettiste Avishai Cohen, directeur artistique du festival. « Mais les gens d’ici [Israël] ont quelque chose à offrir que personne d’autre n’a. »
L’année dernière, le festival avait été déplacé au mois de septembre, avec son parrain, le Festival d’Israël, pour une série de représentations reprogrammées qui se sont tenues en présentiel ainsi qu’en ligne.
Le festival de cette année vise à s’inspirer d’autres sources artistiques, et inclura quelques surprises du Festival d’Israël, qui se tiendra en même temps.
Chaque journée s’ouvrira sur la performance d’un musicien inspirée d’un livre, et se terminera par une œuvre vidéo inspirée du musée, créant une conversation à trois entre les musiciens, les œuvres d’art et le musée, a déclaré Cohen.
Les performances incluent le duo de la violoncelliste Maya Belsitzman et du batteur Matan Ephrat, dans un spectacle original inspiré de la célèbre histoire pour enfants « A Tale of Five Balloons », ainsi que le duo Shai Maestro don’t l’œuvre s’inspire de « Two She-Bears » de Meir Shalev.
Le réalisateur Billy Levy-Nobleman et l’ensemble Shotnez, avec Tamir Muskat et Ori Kaplan de Balkan Beat Box, Itamar Ziegler à la basse et Uri Brauner Kinrot aux guitares, combineront un “délire musical” avec une vidéo inspirée du travail d’Anish Kapoor, et des éléments de la galerie d’art africain et océanien du musée.
« Quand je pense à nos options artistiques, je ne me soucie pas de ce que le public aimera ou n’aimera pas, mais de la chose la plus créative que nous puissions faire, puisque nous sommes un petit festival », a déclaré Cohen.
Il a déclaré qu’il était impatient d’accueillir le festival dans le jardin de sculptures du musée, après cinq ans dans ses galeries, et après le festival reprogrammé de l’année dernière qui s’est tenu sous des règles sanitaires strictes.
Bien qu’il passe généralement un tiers de l’année à se produire à l’étranger, Cohen, comme d’autres artistes, est rentré chez lui en Israël depuis un an et demi.
« Cela a été incroyable, quelle opportunité d’être à la maison, d’être tout simplement, et de tout repenser », a déclaré Cohen.
La créativité de la programmation du festival à venir est vitale étant donné que le budget du festival est restreint, a-t-il ajouté.
« C’est l’un des festivals les moins chers dans lequel se rendre, ce dont je suis fier », a-t-il déclaré. « Pour toute la soirée, vous payez ce que vous coûterait normalement un billet. Toute personne aimant la bonne musique trouvera quelque chose à écouter. »