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Russie : le meurtrier d’un journaliste condamné à 8,5 ans de prison

La police affirme que le meurtre a été commis “après une dispute et probablement sans mobile pécuniaire”, mais des militants et la presse locale ont toutefois dénoncé son caractère homophobe

Un homosexuel tchétchène qui a fui les persécutions en Tchétchénie à Moscou, le 17 avril 2017. (Crédit : Naira Davlashyan/AFP)
Un homosexuel tchétchène qui a fui les persécutions en Tchétchénie à Moscou, le 17 avril 2017. (Crédit : Naira Davlashyan/AFP)

Un jeune Russe a été condamné mardi par un tribunal de Saint-Pétersbourg à huit ans et demi de détention pour le meurtre d’un journaliste que des militants avaient dénoncé comme un crime homophobe.

« Sergueï Kossyrev, 23 ans, a été condamné à huit ans et demi de camp à régime sévère pour vol et meurtre », a indiqué dans un communiqué le tribunal Kalininski de la deuxième ville de Russie, où s’est déroulé le procès à huis clos.

Le corps de la victime, le journaliste et critique de théâtre Dmitri Tsilikine, 54 ans, avait été retrouvé lardé de coups de couteau le 1er avril 2016 dans son appartement de Saint-Pétersbourg. Son agresseur, qui avait également volé le portefeuille et l’ordinateur du journaliste, avait été interpellé dix jours plus tard par la police.

Les enquêteurs ont affirmé que le meurtre avait été commis « après une dispute et probablement sans mobile pécuniaire ». Selon la police, Dmitri Tsilikine avait rencontré son agresseur, un étudiant, sur internet et l’avait invité chez lui pour faire connaissance.

Des militants de la cause homosexuelle et la presse locale ont toutefois dénoncé le caractère homophobe de ce meurtre, se basant sur des messages à caractère néo-nazi postés par l’étudiant sur les réseaux sociaux.

Une dizaine de militants s’étaient également réunis au centre de la deuxième ville de Russie peu après le meurtre de Tsilikine pour protester contre « le silence » des autorités russes face aux violences envers les homosexuels.

Les violations des droits de l’Homme visant les homosexuels en Russie, notamment en Tchétchénie où ils font selon les ONG l’objet de persécutions, ont été abordées lundi à Paris lors d’une discussion entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron.

Au lendemain de cette rencontre, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a néanmoins affirmé qu’il n’y avait « aucun fait concret » à l’appui des griefs faits à la Russie.

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