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Syrie: une attaque turque sera lancée si le retrait américain est retardé

Le flou qui entoure les modalités du retrait américain ont poussé la Turquie à surseoir à une offensive qu'elle semblait sur le point de déclencher mi-décembre contre les YPG

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion à Ankara, en Turquie, le 16 février 2018. (Crédit : AFP PHOTO / ADEM ALTAN)
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion à Ankara, en Turquie, le 16 février 2018. (Crédit : AFP PHOTO / ADEM ALTAN)

Le chef de la diplomatie turque a averti jeudi qu’Ankara lancerait une offensive dans le nord de la Syrie si le retrait américain prévu de ce secteur devait être retardé.

« Si (le retrait) est retardé avec des excuses ridicules qui ne reflètent pas la réalité du genre ‘les Turcs vont massacrer les Kurdes’, alors nous mettrons à exécution notre décision » de lancer une opération dans le nord de la Syrie, a déclaré le ministre, Mevlut Cavusoglu, lors d’une interview à la chaîne NTV.

Il faisait allusion à des déclarations de son homologue américain Mike Pompeo qui avait affirmé le 3 janvier que Washington voulait s’assurer que « les Turcs ne massacrent pas les Kurdes » en Syrie après un retrait américain.

Le président américain Donald Trump a annoncé en décembre le retrait des quelque 2 000 soldats américains postés en Syrie, prenant de court les alliés de Washington, des milices kurdes sur le terrain aux autres membres de la coalition internationale antijihadiste.

L’annonce surprise du retrait américain et le flou qui entoure ses modalités et son calendrier ont poussé la Turquie à surseoir à une offensive qu’elle semblait sur le point de déclencher mi-décembre dans le nord de la Syrie contre les milices kurdes Unités de protection du peuple (YPG).

Ces milices sont au cœur de profonds désaccords turco-américains. Les YPG sont en effet les partenaires de Washington sur le terrain dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) mais Ankara les considère comme « terroristes » en raison de leurs liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui livre une guérilla sanglante sur le territoire turc depuis 1984.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, venu à Ankara mardi pour discuter du retrait américain prévu de Syrie, a été tancé par le président turc Recep Tayyip Erdogan pour avoir défendu cette milice.

« La Turquie combattra les YPG, que les Etats-Unis se retirent ou pas », a ajouté M. Cavusoglu.

La Turquie s’est engagée à éradiquer ce qui reste de l’EI en Syrie après le retrait américain mais des experts doutent de sa capacité à mener ce combat sans la pleine coopération de la Russie, alliée du régime syrien et acteur clef dans le conflit.

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