Un accord de trêve est possible et nécessaire à Gaza, dit Lapid
Le chef de l'opposition a déclaré à Antony Blinken qu'Israël "ne pourra pas se remettre" s'il laisse les 101 otages toujours retenus par le Hamas à Gaza
Le chef de l’opposition israélienne, Yaïr Lapid, a appelé lundi à Washington à conclure un accord de trêve à Gaza pour permettre la libération des 101 otages enlevés et toujours retenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza, disant que les « intérêts politiques doivent être mis de côté ».
« Je pense que tous les intérêts politiques devraient être mis de côté pour cela. C’est bien plus important », a-t-il dit à la presse après avoir rencontré le secrétaire d’État américain Antony Blinken au Département d’État.
« Israël a besoin de l’accord sur les otages […] et aucun processus politique ni aucune turbulence politique ne doit affecter l’accord pour les otages. Nous devons les ramener à la maison », a-t-il ajouté.
« Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour nous assurer qu’il y ait un accord pour les otages », a répété Lapid.
« C’est faisable. Nous pouvons conclure un accord pour les otages et nous devons le faire. »
Lapid, ancien Premier ministre, a renouvelé sa promesse de ne pas chercher à renverser le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
« Ne laissez pas le Hamas contourner un accord pour les otages », a déclaré Lapid à Blinken, avant d’ajouter que son parti fournira un filet de sécurité politique pour contrer les partis de la coalition d’extrême-droite qui menacent de faire tomber le gouvernement en raison d’un accord qualifié de « reddition ».
Tout en dénonçant le Hamas, il a déclaré que le gouvernement Netanyahu « devrait faire plus » pour parvenir à cet accord de « trêve contre libération d’otages ».
Depuis l’annonce le 1er septembre que le Hamas avait brutalement exécuté à bout portant six otages, dont un citoyen israélo-américain, l’administration du président Joe Biden a encore accentué ses efforts pour obtenir une trêve à Gaza, sans succès pour l’instant. Les pourparlers des pays médiateurs, États-Unis, Égypte, Qatar restent dans l’impasse.