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Un geôlier a dit aux otages que le Hamas collabore avec les militants anti-Israël aux US

Selon la plainte déposée par 3 ex-otages contre une ONG américaine, l'un de leurs geôliers a affirmé travailler avec des "alliés" dans les universités américaines et les médias

Luke Tress est le vidéojournaliste et spécialiste des technologies du Times of Israël

Des militants anti-Israël manifestant devant l'Université Columbia, le 21 janvier 2025. (Crédit : Luke Tress/Times of Israel)
Des militants anti-Israël manifestant devant l'Université Columbia, le 21 janvier 2025. (Crédit : Luke Tress/Times of Israel)

Un membre du Hamas qui a séquestré des Israéliens à Gaza a déclaré aux otages que le groupe terroriste palestinien se coordonnait avec des « alliés » sur les campus universitaires et dans les médias, selon une plainte déposée vendredi devant un tribunal américain.

La plainte a été déposée par les anciens otages Almog Meïr Jan, Andrey Kozlov et Shlomi Ziv. Tous trois ont été enlevés lors du festival de musique de Nova, dans le sud d’Israël, lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023.

Ils ont été détenus à Gaza par Abdallah Aljamal, selon la plainte et l’armée israélienne. Aljamal était rédacteur pour le Palestine Chronicle, un organe de presse géré par le People Media Project, une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis et exonérée d’impôt, qui est au centre de cette plainte.

Ces otages ont été secourus après 246 jours de captivité lors d’une opération de l’armée israélienne en juin qui a également permis de libérer l’otage Noa Argamani, qui était détenue séparément à proximité. Aljamal, sa femme Fatima et son père Ahmad Aljamal ont tous été tués lors de la mission de sauvetage des otages. Les enfants de la famille ont survécu.

Jan avait initialement intenté le procès l’année dernière. Le juge saisi de l’affaire avait déposé un recours en irrecevabilité le mois dernier, affirmant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour démontrer que les défendeurs savaient qu’Aljamal était un terroriste du Hamas. Le juge a toutefois autorisé Jan à déposer une nouvelle plainte amendée.

La nouvelle plainte a donc été déposée vendredi, ajoutant Kozlov et Ziv en tant que plaignants. Le procès, soutenu par le National Jewish Advocacy Center, a été intenté devant un tribunal fédéral de l’État de Washington, où est basé le People Media Project.

Abdallah Aljamal, terroriste du Hamas, qui retenait trois otages israéliens prisonniers dans sa maison de Nuseirat, dans le centre de Gaza. Aljamal a été tué et les otages ont été sauvés le 8 juin 2024. (Crédit : Réseaux sociaux)

L’affaire soutient que le Palestine Chronicle a fourni à Aljamal une plate-forme pour « diffuser la propagande du Hamas », apportant un soutien matériel à un groupe désigné comme terroriste par les États-Unis, en violation du droit international.

Selon la nouvelle plainte, Ziv a déclaré qu’Aljamal « avait exprimé à plusieurs reprises sa haine envers l’État d’Israël et les États-Unis » et avait dit aux otages que « le Hamas était en contact et coordonnait activement ses affiliés dans les médias et sur les campus universitaires ».

Aljamal a affirmé aux otages que « le Hamas allait faire en sorte que les États-Unis, ainsi que les Juifs et les Israéliens, soient détestés partout et que le Hamas à Gaza se coordonnait avec ses alliés, y compris ses alliés dans les médias et sur les campus universitaires, pour fomenter la haine contre Israël et les Juifs », peut-on lire dans la plainte.

Aucun autre détail n’a été fourni sur la coopération entre le groupe terroriste et les manifestants sur les campus ou les médias.

Le Palestine Chronicle a fait état des manifestations sur les campus américains à peu près à la même époque et, en août 2024, a publié un article sur le dirigeant du Hamas, Khaled Meshaal, exhortant les étudiants universitaires à manifester.

Aljamal était auparavant porte-parole du ministère du Travail dirigé par le Hamas à Gaza. Il n’a rien caché de son affiliation au groupe terroriste, apparaissant publiquement dans les médias arabes en tant que porte-parole et publiant des images du Hamas ainsi que des photos de son fils portant un bandeau du groupe terroriste palestinien sur les réseaux sociaux. Il a commencé à écrire pour le Palestine Chronicle en 2019, alors qu’il était encore porte-parole du ministère du Travail du Hamas, selon la plainte.

Aljamal semble avoir eu connaissance du pogrom perpétré par le Hamas. Le 7 octobre, à 5h43, juste avant l’assaut barbare et sadique, il a publié un message sur TikTok disant : « Ô Dieu, guide-nous… Ô Dieu, accorde-nous la victoire que tu as promise… Ô Dieu, acceptation, acceptation, acceptation… Ta victoire, ô Dieu », suivi d’un emoji en forme de cœur.

Plus tard ce jour-là, Aljamal a loué les massacres sur Facebook.

Les otages israéliens photographiés après leur libération de la captivité du Hamas à Gaza le 8 juin 2024. De gauche à droite : Shlomi Ziv ; Andrey Kozlov et Almog Meïr Jan ; et Noa Argamani. (Crédit : Armée israélienne; Avshalom Sassoni/Flash90; Autorisation)

Il a commencé à écrire plus fréquemment pour le Palestine Chronicle après le pogrom, publiant parfois plusieurs articles par jour, alors qu’il retenait les Israéliens en otage et communiquait avec le personnel du média aux États-Unis.

Son activité sur les réseaux sociaux, sa correspondance personnelle avec les accusés et sa fonction publique au sein du Hamas signifient que les accusés étaient au courant de ses liens avec le groupe terroriste, fait valoir la plainte.

L’accusé Ramzy Baroud, rédacteur en chef du Palestine Chronicle et directeur du People Media Project, et Aljamal sont originaires de la même ville de Gaza et avaient co-écrit un article pour Al Jazeera en 2017.

Immédiatement après la libération des otages, le Palestine Chronicle a changé la description d’Aljamal sur son site web, passant de « correspondant » à « contributeur », puis l’a décrit plus tard comme un « contributeur indépendant » écrivant « bénévolement ». Il a également fait son éloge dans un article après sa mort, le qualifiant de « journaliste bien connu assassiné à Gaza », tout en niant qu’il avait détenu les otages.

Les otages savaient qu’Aljamal communiquait avec des groupes terroristes, filmait et écrivait sur leur propre captivité. Tous les trois ont été « terrorisés » pendant leur captivité, soumis à des punitions arbitraires, à des menaces physiques et à des abus physiques et psychologiques, selon la plainte.

Le statut d’exonération fiscale de la chaîne signifie que les contribuables américains ont subventionné la propagande du Hamas publiée à destination d’un public américain, fait valoir la plainte, ajoutant que le salaire qui lui était versé l’a également aidé à séquestrer les otages.

Le Palestine Chronicle et les avocats des défendeurs n’ont pas encore répondu à une demande de commentaire.

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