8 mars : Des Israéliennes influentes exigent la libération des femmes otages
L'ex-présidente de la Cour suprême Dorit Beinisch, l'actrice Gila Almagor, des militantes, écrivaines et artistes entre autres appellent à la libération des otages dans une vidéo
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, plusieurs Israéliennes de premier plan apparaissent dans une vidéo demandant la libération des dix-neuf femmes retenues en captivité par le groupe terroriste palestinien du Hamas.
L’ancienne présidente de la Cour suprême, Dorit Beinisch, l’actrice primée Gila Almagor et d’autres personnalités, notamment des universitaires, des journalistes, des activistes et des artistes, apparaissent dans la vidéo, diffusée lundi, appelant à la libération des otages.
« Cette année, il n’y a que dix-neuf raisons de célébrer la Journée internationale de la Femme : Naama, Judy, Noa, Romi, Arbel, Carmel, Maya, Eden, Inbar, Doron, Liri, Daniela, Shiri, Shani, Karina, Amit, Agam, Ofra, Emily », déclarent les femmes, énumérant les noms des dix-neuf femmes otages actuellement détenues par le Hamas depuis le 7 octobre.
« Si elles ne reviennent pas, nous ne sommes pas égales », ajoutent-elles.
Quatorze des dix-neuf femmes citées sont encore présumées en vie, tandis que cinq ont été tuées en captivité.
Les cinq femmes dont les corps sont toujours détenus à Gaza sont Judy Weinstein-Haggaï, 70 ans, originaire du kibboutz Beeri, qui a été tuée le 7 octobre et dont le corps a été emmené par des terroristes à Gaza ; Ofra Keidar, 70 ans, originaire du kibboutz Beeri ; Maya Goren, 56 ans, originaire de Nir Oz ; Shani Louk, 22 ans, dont le corps sans vie a été traîné hors du Festival Supernova et exhibé dans les rues de Gaza ; et Inbar Haiman, 27 ans, qui a également été prise en otage à la rave-party de Supernova et assassinée à Gaza, selon le Forum des familles des otages et disparus.
Les quatorze autres femmes, Naama Levy, Noa Argamani, Romi Gonen, Arbel Yehud, Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Doron Steinbrecher, Liri Albag, Daniella Gilboa, Shiri Bibas, Karina Ariev, Agam Berger et Emily Damari, sont considérées comme étant encore en vie.
« Tant qu’elles ne sont pas là, nous n’avons rien à célébrer », poursuivent-elles dans la vidéo. « Tous les accomplissements, tous les succès de chacun d’entre nous – n’ont aucun sens quand il y a dix-neuf femmes, comme nous, retenues en captivité par le Hamas. »
La campagne, créée par le Forum des familles d’otages et disparus, a été réalisée et écrite par Ariel Margalit.
Le Hamas a capturé 253 otages le 7 octobre lorsque des milliers de terroristes ont pris d’assaut la frontière, tuant près de 1 200 personnes, pour la plupart des civils qui se trouvaient chez eux ou qui participaient au festival de musique.
130 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouveraient encore à Gaza – certains ne seraient plus en vie – après que 105 civils ont été libérés des geôles du Hamas au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre, et que quatre otages ont été libérées avant cela. Trois otages ont été sauvés vivants par les troupes, et les corps de 11 otages ont également été retrouvés, dont trois ont été tués par erreur par l’armée.