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Algérie-Israël : Abdelmadjid Tebboune ouvre la porte à une normalisation sous conditions

Une déclaration choc qui a provoqué de vives réactions au sein de la classe politique algérienne

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune prononçant un discours lors d'une cérémonie d'inauguration au palais présidentiel, à Alger, en Algérie, le 19 décembre 2019. (Crédit : Toufik Doudou/AP)
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune prononçant un discours lors d'une cérémonie d'inauguration au palais présidentiel, à Alger, en Algérie, le 19 décembre 2019. (Crédit : Toufik Doudou/AP)

Cela pourrait être tournant diplomatique majeur. Dans un entretien accordé au journal L’Opinion, le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est dit prêt à normaliser les relations de son pays avec Israël « le jour même où il y aura un État palestinien ».

Une déclaration choc qui a fait trembler la classe politique et médiatique.
« Tebboune crée la controverse », titre Le Matin d’Alger, site d’information d’opposition.

De son côté, le parti islamiste Mouvement de la société pour la paix (MSP) s’est montré fermement opposé à toute normalisation des relations avec l’État hébreu et tient à rappeler les « principes immuables de l’Algérie concernant la cause palestinienne centrale, ainsi que son rejet total de tous les projets de règlement et de normalisation avec l’entité sioniste agressive ».

Une source anonyme a précisé à Courrier International que « le MSP cherchera à obtenir des éclaircissements auprès de l’entourage du président sur le sens exact de ses déclarations concernant la normalisation avec l’État occupant ».

Dans un ton encore plus virulent, le Parti des travailleurs a rejeté toute idée de normalisation avec Israël. « Toute normalisation avec l’entité barbare est une conspiration criminelle pour sauver cette entité », écrit la patronne du parti de gauche, Louisa Hanoune, assurant que la solution à deux États est un « mirage » en raison des politiques israélienne et américaine.

La déclaration du président algérien se rapproche ainsi de la position saoudienne, qui avait proposé en 2002 un plan de paix adopté par la Ligue arabe, prévoyant un retour aux frontières de 1967 et l’établissement de Jérusalem-Est comme capitale d’un futur État palestinien.

En réalité, cette position n’est pas une première dans l’histoire des relations entre Israël et l’Algérie. Si les deux pays se sont opposés lors de plusieurs conflits (en 1967 et 1973), en 1999, le président Bouteflika promettait déjà l’ouverture d’une ambassade à Tel-Aviv en cas de reconnaissance d’un État palestinien. Un projet resté lettre morte.

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