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« Anne Frank, journal d’une adolescente », nouveau documentaire d’Alexandre Moix, bientôt sur France 2

Déportée dans le camp de Bergen-Belsen, en Allemagne nazie, la jeune fille est morte du typhus en février ou mars 1945

Après « Patrick Dewaere, mon héros », le réalisateur orléanais Alexandre Moix signe un film-documentaire pour rendre hommage à la mémoire d’Anne Franck. Déportée dans le camp de Bergen-Belsen, en Allemagne nazie, la jeune fille est morte du typhus en février ou mars 1945, il y a 80 ans.

Le film sera diffusé le jeudi 27 février à 18h au centre culturel l’Alliage d’Olivet, au sud d’Orléans, et le dimanche 2 mars à 15h, au mémorial de la Shoah de Paris. Il sera ensuite visible à partir du vendredi 28 février sur la plateforme france.tv, puis sur France 2, le mardi 4 mars à 21h10.

À travers des extraits du journal d’Anne Frank et des archives inédites, le récit relate le quotidien, les joies, les espoirs et les angoisses d’une adolescente de 13 ans, Juive, clandestine, cachée sous l’occupation nazie à Amsterdam.

« Mon film ‘Anne Frank, Journal d’une adolescente’ s’inscrit dans un moment essentiel des commémorations de la Seconde Guerre mondiale, alors même que la guerre frappe le cœur de l’Europe et que l’ombre noire de l’antisémitisme fracture nos sociétés », explique Alexandre Moix dans la note d’intention de son film.

« À travers ce film, j’ai choisi de raconter non pas la biographie d’Anne Frank et sa famille, mais partager le récit de l’intérieur de l’adolescence, celle d’une jeune fille juive alors que la terreur nazie a écrasé le monde. Il y a un an et demi, j’ai relu Le Journal d’Anne Frank. Comme tous les adolescents, je l’avais étudié et lu au collège. J’avais 14 ans. J’avais été très sensible à son récit intime. Dans son Journal, Anne Frank décrivait les mêmes tourments et les mêmes interrogations que tout adolescent peut avoir aujourd’hui. Elle s’interrogeait sans tabou sur la liberté, la sexualité, l’amour, mais aussi sur la persécution des Juifs.
Elle recevait des nouvelles de l’extérieur. Depuis sa minuscule chambre dans l’annexe secrète où elle s’est réfugiée, elle scrutait la rue. Elle assistait, impuissante, aux rafles de Juifs. Elle écoutait en cachette les nouvelles de la BBC – Radio Oranje sur les crimes nazis. Elle savait. Et elle résistait… »

« Adolescent, quand j’ai découvert le Journal, Anne était devenue pour moi une inspiration. J’admirais son insolence, sa révolte, sa liberté de ton, son côté rebelle, son esprit de résistance. Je me reconnaissais dans ses colères face aux adultes, dans ses envies de jouer, de rire, de croquer la vie, mais aussi de croire jusqu’au bout à la libération. Son courage et sa résilience me touchait profondément. Qu’aurais-je fait à sa place, face à la menace permanente d’être raflé et déporté ?
Comment me serais-je comporté si j’avais été enfermé comme elle pendant deux ans avec 7 autres personnes, dans ce minuscule appartement ?
Comment aurais-je occupé mes journées ? », s’interroge-t-il.

« En relisant le Journal 40 ans plus tard, j’y ai découvert des aspects qui à l’époque ne m’avait pas frappé : son immense sens de l’humour, son intelligence, son regard féministe et son incroyable modernité. Si j’ai voulu écrire et réaliser ce documentaire inédit sur Anne Frank, c’est justement pour restituer et partager toutes ces émotions que j’ai ressenties, poser un regard neuf, contemporain et vivant sur une adolescence et la résistance dans le chaos du monde. Je souhaite que ce film puisse faire résonner le témoignage d’Anne aujourd’hui, faire sens pour le plus grand nombre et en particulier les plus jeunes. Quand j’étais adolescent, le Journal d’Anne Frank m’a aidé à me comprendre, à comprendre le monde. Avec ce documentaire, je souhaite faire d’Anne leur amie, comme elle fut la mienne. »

Outre ses nombreux documentaires, Alexandre Moix a publié les quatre livres de la série jeunesse « Les Cryptides ».

Anne Frank est une des grandes figures de la communauté juive des Pays-Bas, victime de la Shoah qui a décimé environ 75 % des quelque 140 000 Juifs du pays à l’époque. Son journal intime est devenu l’un des récits les plus marquants de la Shoah. Il a été publié dans 192 pays, traduit dans 78 langues et vendu à plus de 30 millions d’exemplaires à travers le monde.

À Amsterdam, un musée est consacré à son histoire, établi dans la maison où elle et sa famille s’étaient réfugiées pendant deux ans pour tenter d’échapper aux nazis, avant d’être capturées en 1944.

Anne Frank a d’abord été déportée à Westerbork, camp de transit aux Pays-Bas, puis transférée à Auschwitz et à Bergen-Belsen.

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