Antisémitisme au carnaval d’Alost : le maire défend le carnaval devant l’Unesco
Suite à la polémique, le maire de la ville avait déclaré qu’un tel char "devait être permis à Alost" et que "les participants au carnaval n'avaient aucune intention malveillante"

En mars dernier, des organisations juives avaient protesté contre l’utilisation de marionnettes antisémites lors du défilé du carnaval d’Alost, à l’ouest de Bruxelles.
Christoph D’Haese, maire de la ville d’Alost, était ce mardi devant l’Unesco, à Paris, afin de tenter de convaincre l’institution des Nations unies que ce char n’était pas antisémite, a rapporté l’agence Belga.
Suite à la polémique, l’Unesco a en effet envisagé un « possible retrait » du carnaval d’Alost de sa liste du patrimoine de l’humanité.
S’il était décidé par le Comité, le retrait du carnaval serait inédit dans l’histoire de la liste, forte de plus de 500 éléments.
Face à ces marionnettes géantes à l’effigie de Juifs orthodoxes ou encore de rat assis sur des sacs d’argent, le grand rabbin des Pays-Bas, Binyomin Jacobs, avait condamné la parade, décrite comme « des caricatures antisémites classiques et choquantes, sorties tout droit de 1939 ».
Le maire de la ville avait lui déclaré aux médias locaux qu’un tel char « devait être permis à Alost » et que « les participants au carnaval n’avaient aucune intention malveillante ».
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