Argentine : 2 sœurs Israéliennes disparues, le fils fait l’objet d’une enquête
La police a trouvé quatre armes et 80 000 dollars en liquide chez Gil Pereg ; sa mère Pyrhia Sarusi et sa tante Lily Pereg, ont disparu après lui avoir rendu visite
La police argentine a fouillé la maison du fils d’une Israélienne, qui a disparu la semaine dernière, avec sa sœur, au cours de leur séjour en Argentine.
Dr. Lily Pereg, 54 ans, professeure associée en mirobiologie à l’université de Nouvelle Angleterre, en Australie, et sa sœur Pyrhia Sarusi, 63 ans, ont été vues pour la dernière fois le 12 janvier, dans la ville de Mendoza. Elles rendaient visite à Gil Pereg, 36 ans, fils de Sarusi, qui vit dans la province de Mendoza, au nord ouest du pays.
Le dernier contact entre les femmes et leurs proches en Israël et en Australie remonte à vendredi 11 janvier, à 2h30 du matin.
Le lendemain, elles se sont rendues chez le fils de Sarusi, qui est président de cinq sociétés créées par sa mère, et qui fait l’objet d’une enquête pour son implication dans la disparition.
La police a trouvé quatre armes, de l’argent en liquide en euros, en dollars et en pesos, pour un montant de 80 000 dollars, et des dizaines de chiens et de chats.
Gil Pereg a déclaré aux enquêteurs qu’il les avait vues monter à bord d’un bus quelques heures avant leur disparition présumée, pour regagner l’appartement qu’elles avaient loué, au centre-ville de Mendoza.
Des enquêteurs de la police israélienne devraient arriver à Mendoza pour prendre part à l’enquête.
Une campagne de levée de fonds a été créée sur GoFundMe, afin d’employer un détective privé pour localiser les femmes. « La famille a employé un policier retraité qui les connaît personnellement, et parle espagnol, anglais et hébreu. Il est actuellement en Argentine et participe à l’enquête parce qu’il les connaît et peut les identifier », a indiqué la famille sur la page de crowdfunding.
Le jeune Pereg a parlé aux journalistes depuis son domicile lundi, et a demandé de l’aide pour retrouver sa mère et sa tante, a rapporté le site d’information argentin MDZ.
« Je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé, je ne suis pas un diseur de bonne aventure », a déclaré Pereg aux enquêteurs, ajoutant que de nombreux criminels circulent à Mendoza.