Argentine : Saisie de nombreuses armes à feu nazies et d’objets de l’époque hitlérienne
Les autorités affirment avoir notamment confisqué des fusils marqués de l'aigle nazi, des équipements militaires et des bustes du dictateur
BUENOS AIRES — La police argentine a arrêté un homme, à Buenos Aires, qui était en possession d’un grand nombre d’armes datant de l’époque nazie, décorées des symboles du troisième reich, sous le régime de triste mémoire d’Adolf Hitler, ont fait savoir des responsables du pays dans la journée de vendredi.
Les forces de l’ordre ont confisqué plus de 60 armes à feu au domicile de l’individu – avec notamment 43 fusils qui portaient l’emblème de l’aigle nazi, 15 pistolets, cinq baïllonnettes et une mitrailleuse, a fait savoir la police fédérale argentine dans un communiqué.
Des drapeaux nazis, des uniformes militaires, des chapeaux, des casques ainsi que des bustes de Hitler ont aussi été saisis par les autorités, a précisé le communiqué.
Des membres du personnel du musée de la Shoah de Buenos Aires ont aidé les forces de l’ordre dans cette saisie – l’action policière se basant sur la loi nationale de lutte contre les discriminations.
L’individu vivait à Quilmes, une ville située aux abords de la limite sud de la zone métropolitaine de Buenos Aires, la capitale. La police surveillait l’homme depuis un voyage à l’étranger – il était également impliqué dans des investigations lancées par la police fédérale de Bosnie-Herzegovine.
*LA POLICÍA FEDERAL ARGENTINA INCAUTÓ GRAN CANTIDAD DE ARMAS Y OBJETOS DE SIMBOLOGÍA NAZI*
Agentes del Departamento Antimafia, detuvieron a un hombre en el partido de Quilmes vinculado al tráfico de armas internacional, secuestrando en su domicilio gran cantidad de armamento y… pic.twitter.com/LoP690LfzA
— Periodismo_Movil (@PeriodismoMovi3) November 15, 2024
Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux responsables nazis – dont Adolf Eichmann, célèbre superviseur d’un camp de la mort – avaient émigré en Argentine pour être évités d’être traduits en justice pour les crimes qu’ils avaient commis.
L’année dernière, les forces de sécurité locales avaient lancé un raid dans une librairie argentine qui vendait des livres sur le nazisme sur internet. Elle avait été fermée sur décision des autorités.