Arrestation d’un bénévole MDA suspecté d’avoir violé des mineures et une adulte « collègues »
Eliran Bakalo, 40 ans, qui travaille pour la mairie de Holon, est soupçonné de multiples agressions au cours des dernières années, dont au moins une sur une enfant de moins de 16 ans

Un tribunal a prolongé lundi la détention provisoire d’un bénévole du service de secours du Magen David Adom (MDA) qui est soupçonné d’avoir violé et agressé sexuellement des adolescentes qui étaient également bénévoles au sein du service d’urgence.
Eliran Bakalo, 40 ans, travaille pour la municipalité de Holon et est soupçonné d’avoir commis plusieurs agressions au cours des dernières années.
Bakalo a été arrêté la semaine dernière et sa détention a été prolongée vendredi. Le tribunal de Tel Aviv a ordonné son maintien en détention pour cinq jours supplémentaires, le temps que l’enquête se poursuive.
Au moins trois plaintes ont été déposées contre lui, dont deux par des adolescentes et une par une jeune femme. L’une des adolescentes est âgée de moins de 16 ans.
Il est soupçonné de menaces, de viol, d’attentat à la pudeur sur mineur, d’attentat à la pudeur et de harcèlement sexuel.
Parmi les faits reprochés, Bakalo aurait violé l’une des victimes présumées sous la menace d’une arme à feu pour laquelle il détient un permis.

« Il m’a menacée avec une arme et m’a violée », ont déclaré les victimes présumées dans un reportage de la chaîne N12 qui ne précisait pas la date de ces déclarations.
« Nous avions peur de lui car il occupait une position importante au sein de MDA. »
Une enquête a été ouverte la semaine dernière après que MDA a déposé une plainte pour agression sexuelle auprès de la police. Les agents ont convoqué l’une des victimes présumées, âgée de moins de 16 ans, pour recueillir son témoignage, et celle-ci a ensuite déposé plainte, selon Ynet.
L’enquête a conduit à l’identification d’une autre mineure et d’une femme âgée d’une vingtaine d’années, qui ont toutes les deux porté plainte auprès de la police.
Bakalo a commencé à travailler au sein de MDA en 2013. La police le soupçonne d’avoir harcelé ses victimes pendant plusieurs années.
Bakalo nie toutes les accusations portées contre lui. Son avocat, Me Ran Tagar, a déclaré devant le tribunal que l’une des plaignantes s’était disputée avec son client et avait menacé de se venger, mais qu’elle lui avait ensuite envoyé un message pour s’excuser « pour ce qu’elle lui avait fait ».
Me Tagar a également déclaré que Bakalo coopérait avec les enquêteurs, leur ayant notamment remis son téléphone portable et son mot de passe, affirmant qu’il contient des conversations SMS qui corroborent sa version des faits.
Il a également demandé à se soumettre à un test au polygraphe ou à une confrontation avec les victimes présumées, mais aucune décision n’a encore été prise à ce sujet, selon Ynet.
Le service de secours a déclaré dans un communiqué que « dès réception de l’information [relative aux agressions présumées], le bénévole a été suspendu de toutes ses activités au sein de l’organisation et les autorités judiciaires ont été saisies ».
MDA a réaffirmé sa « tolérance zéro envers le harcèlement sexuel ».