Israël en guerre - Jour 350

Rechercher

Ashkenazi propose un gouvernement d’union « d’urgence » sans Ben Gvir ni Smotrich

L'ex-ministres des Affaires étrangères parle de « prise en otage du pays par les extrémistes » et affirme que sans compromis « nous serons tous perdants »

Le ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi s'entretient avec les médias lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de Chypre, de Grèce, d'Israël et des Émirats arabes unis à Paphos, Chypre, le 16 avril 2021. (Crédit : Iakovos Hatzistavrou Pool via AP)
Le ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi s'entretient avec les médias lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de Chypre, de Grèce, d'Israël et des Émirats arabes unis à Paphos, Chypre, le 16 avril 2021. (Crédit : Iakovos Hatzistavrou Pool via AP)

L’ancien ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi, qui a fait partie d’un éphémère gouvernement d’unité dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président de Kakhol lavan Benny Gantz en 2020-2021, a appelé mercredi à la formation d’une coalition similaire en raison des inquiétudes de plus en plus prononcées que suscite l’actuel gouvernement de ligne dure.

« C’est comme si les extrémistes avaient pris le pays en otage. Il serait peut-être temps de lancer ‘le protocole Hannibal’ », a déclaré Ashkenazi mercredi au quotidien Yedioth Ahronoth, en référence à un ordre militaire qui autorise les troupes à faire tout ce qui est nécessaire pour empêcher l’enlèvement d’un compagnon d’armes.

« S’ils formaient un état d’urgence national pour une durée d’un an sans [le ministre des Finances Bezalel] Smotrich et [le ministre de la Sécurité nationale Itamar] Ben Gvir, je soutiendrais cette démarche. Nous devons parvenir à un compromis, sans quoi nous serons tous perdants », a-t-il affirmé.

« Bibi le comprend. Je vois des signes qu’il commence à ouvrir les yeux », a poursuivi Ashkenazi, évoquant la décision du Premier ministre de suspendre temporairement la réforme judiciaire, de revenir sur le limogeage du ministre de la Défense Yoav Gallant, d’affirmer que la garde nationale, qui n’est pas encore formée, ne passera pas sous le contrôle de Ben Gvir et d’interdire aux non-musulmans de se rendre sur le mont du Temple pendant les derniers jours du Ramadan.

Ashkenazi a affirmé que le public appréciait l’approche plus « étatique » du compromis, soulignant la montée fulgurante de Benny Gantz dans les sondages.

Il reconnaît toutefois qu’il faut rester sur ses gardes face à Netanyahu.

« Après avoir signé un accord avec les Émirats, je pensais que [le prince héritier saoudien Mohammed] bin Salman était plus important pour Netanyahu que Ben Gvir, mais je me trompais », explique Ashkenazi. « Mais la conclusion de tout cela est qu’on ne peut pas laisser Netanyahu faire cavalier seul ».

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.