Aucune femme n’est prête à témoigner dans l’enquête contre Shalom
La police a indiqué que l'enquête pour harcèlement sexuel contre l'ancien ministre et celle de Magal n'avançaient pas
La police n’a fait aucun progrès dans l’enquête pour harcèlement sexuel qu’elle a ouverte contre l’ancien ministre du Likud, Silvan Shalom, et l’ancien député de HaBayit HaYehudi, Yinon Magal, quelques semaines après que les deux politiciens ont démissionné suite à des accusations portées contre eux.
Trois semaines après la démission de Shalom le 20 décembre, la police a déclaré qu’aucune des femmes interrogées jusqu’ici avait accepté de déposer une plainte officielle contre l’ancien ministre, a signalé la Deuxième chaîne dimanche.
Les enquêteurs ont jusqu’ici interrogé quatre femmes qui avaient initialement déclaré aux journalistes qu’elles avaient été sexuellement harcelées par Shalom. Ces femmes auraient exprimé leur opposition à être impliquées dans des procédures judiciaires officielles contre Shalom, y compris en témoignant au tribunal.
Le nombre de femmes qui avait initialement porté plainte contre Shalom avant sa démission avait été de 13. Si aucune des femmes qui ont porté ces accusations n’acceptent de déposer une plainte officielle contre lui, la police pourrait alors se tourner vers le procureur pour demander des conseils sur la façon de procéder.

La Deuxième chaîne a également signalé que l’enquête sur l’ancien député de HaBayit HaYehudi, Magal, qui a démissionné de la Knesset le 30 novembre, était également dans une situation similaire, car aucune des quatre femmes l’accusant de harcèlement sexuel à l’origine n’ont accepté d’aller déposer une plainte officielle contre lui.
La police aurait l’intention de clore l’enquête contre Magal.